Faux départ pour David Goffin à Doha: pourquoi ce n'est pas inquiétant
David Goffin a manqué ses retrouvailles avec le circuit. 96 jours après son dernier match officiel – défaite à Shenzhen face à Andy Murray-, le Liégeois passait son premier examen de 2019 face au Lituanien Ricardas Berankis.
- Publié le 01-01-2019 à 17h22
- Mis à jour le 02-01-2019 à 07h56
David Goffin a manqué ses retrouvailles avec le circuit. 96 jours après son dernier match officiel – défaite à Shenzhen face à Andy Murray-, le Liégeois passait son premier examen de 2019 face au Lituanien Ricardas Berankis. Malgré une entame de match rassurante, le 22e joueur mondial s’est crispé dès la moitié du 2e set au point de perdre le fil de la rencontre à 6-3, 3-4. Ses supporters sont déçus, mais il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour le moment.
Le jeu du Liégeois était déjà bien en place. Il a pu réciter ses gammes en condition de match durant une heure avec une certaine réussite. Il lui a juste manqué une meilleure gestion des moments décisifs comme le premier jeu du 2e set où il a provoqué deux balles de break ou encore le jeu à 6-3, 4-5 où il revenait dans le coup après avoir débreaké le Lituanien. Dans la 3e manche, il n’a jamais été en mesure de prendre les devants, mais il a tenu les échanges jusqu’au dernier moment décisif, le tie-break.
Le rythme des matches est un fidèle allié en tennis. Goffin l’avait perdu à cause d’un œdème osseux au coude. Le meilleur joueur belge de l’histoire de l’ATP avait fait une croix sur les deux derniers mois de compétition afin de se mettre dans les meilleures conditions pour 2019. A Doha, il n’a donc pas pu en récolter les fruits, mais il est reparti avec quelques réponses et la certitude que le rythme des matches ne pourra que l’aider à vivre une nouvelle grande saison.
En perdant contre Berankis, il a brisé une tradition, celle de remporter son premier match de la saison. Depuis qu’il joue des tournois ATP, il a toujours levé les bras au ciel après son premier match que ce soit à Doha, Melbourne, Brisbane, Chennai ou Nouméa. Il s’incline d’emblée pour la première fois depuis 2009 lorsque Ruben Bemelmans l’avait sorti lors d’un ITF de 15.000 $ en Grande-Bretagne.
Il n’a donc pu imiter son ami Steve Darcis, le roi des come back. 400 jours après avoir disputé son dernier match officiel, il a goûté à nouveau aux joies du circuit du côté de Pune en Inde où il a battu l’Espagnol Roberto Carballes Baena (ATP 73) 6-3, 6-4. “Les émotions ont tout de même été assez fortes”, avait souligné Shark.