En quête du même record à Melbourne, Djokovic et Federer s'affrontent à distance
Les deux joueurs chassent l’histoire à Melbourne.
- Publié le 11-01-2019 à 08h29
- Mis à jour le 11-01-2019 à 16h31
Les deux joueurs chassent l’histoire à Melbourne.
Personne n’a jamais remporté sept titres à l’Open d’Australie, mais Novak Djokovic et Roger Federer ne sont plus qu’à un trophée du record. Et ils espèrent tous les deux que ce sera dans la poche en 2019. La preuve que leurs destins pourraient être liés tout au long de cette quinzaine tient dans le détail : Federer débutera son tournoi face à Denis Istomin, tombeur du Serbe au deuxième tour en 2017.
Débuts tranquilles pour Rodger
Le Suisse devrait tout de même traverser tranquillement la première semaine, à moins que l’imprévisible Gaël Monfils ne fasse des siennes au troisième tour ou que Stefanos Tsitsipas crée un exploit en huitièmes. Le premier grand nom de son tableau est le finaliste 2018 Marin Cilic, attendu en quarts. En demi-finales, le scénario idéal serait de le voir en duel face à Rafael Nadal mais la santé de l’Espagnol, qui a un bon tableau, n’apporte aucune garantie récemment.
Djoko devra se méfier de shapo
Le Djoker , lui, a hérité d’une partie de tableau piégeuse. S’il commencera par un qualifié, le n°1 mondial pourrait en découdre avec Jo-Wilfried Tsonga, qu’il avait battu en finale ici en 2008, dès le deuxième tour. La star en herbe Denis Shapovalov pourrait l’attendre ensuite puis Goffin ou Medvedev en huitièmes et Nishikori en quarts. Certes, il a un bilan plus que positif face à tous ces joueurs mais ils ont tous aussi le potentiel pour lui créer des problèmes. Alexander Zverev ou Dominic Thiem sont dans son rétroviseur en vue des demi-finales.
Anderson, favori de sa partie
Andy Murray, quintuple finaliste à Melbourne, n’est pas tête de série pour la première fois depuis 2006. Le Britannique, qui semble avoir bien du mal à se remettre de ses problèmes de hanche, a hérité d’un tirage assez terrible pour un joueur encore loin de sa condition physique habituelle : Roberto Bautista Agut. La muraille Agut, qui vient de battre Djokovic à Doha, risque de lui torturer le jeu de jambes.
On gardera sinon un œil sur Kevin Anderson, qui est quasiment le favori de sa moitié de tableau au lieu de Nadal, à moins qu’un Grigor Dimitrov, grâce à la présence d’Andre Agassi, ne retrouve ses esprits.