Elise Mertens en quête d’un second souffle
La Belge n’a pas tremblé contre la Wild Card McNally.
- Publié le 12-08-2019 à 21h17
- Mis à jour le 13-08-2019 à 14h29
La Belge n’a pas tremblé contre la Wild Card McNally. À l’instar de David Goffin, la numéro un du tennis belge peine à enchaîner les succès lors de cette tournée américaine faisant office d’apéritif avant l’US Open.
À Toronto, Elise Mertens n’avait pas réalisé de miracle contre une Serena Williams surpuissante. À Cincinnati, la Louvaniste a livré une copie soignée pour son entrée en lice face à la jeune Américaine Catherine McNally, âgée d’à peine 17 ans. Encore Junior l’an dernier, la native de Cincinnati est passée pro en début d’année en signant un contrat avec l’agence Octagon.
Et l’affrontement débutait sans phase d’observation avec pour preuve un premier jeu se distinguant par 6 deu ce et une durée de 11 minutes finalement remporté par la joueuse locale.
Solide sur sa mise en jeu, McNally faisait même vaciller Mertens dans l’acte inaugural, s’offrant le luxe de breaker et mener 2-4. La réaction d’orgueil d’Elise ne se faisait pas attendre pour rapidement recoller au score avant de faire parler son expérience dans le money time et empocher le premier set 7-5.
Une fois lancée, la machine flandrienne ne s’arrêtait plus pour conclure sur un cinglant 6-0. Une victoire dessinée donc avec autorité face à la 121e mondiale.
Comme à Montréal, à peine le tour de chauffe effectué, il faudra immédiatement rentrer dans le vif du sujet et sortir une p erf’ lors du deuxième tour. En effet, c’est la 7e mondiale Elina Svitolina qui attend notre compatriote de pied ferme. Si elles ne se sont plus jouées depuis déjà un an, c’était la native d’Odessa qui avait pris le meilleur lors de leur dernière joute.
Mais Elise a prouvé qu’elle avait les armes pour déstabiliser la compagne de Gaël Monfils. L’an dernier, lors du parcours phénoménal de la Belge jusqu’au dernier carré de l’Open d’Australie, elle avait fait plier Svitolina en deux sets secs (6-4, 6-0).
À la recherche d’une victoire référence depuis son épopée folle à Doha (en scalpant Bertens, Kerber et Halep), Mertens mouline depuis cette incroyable série sans parvenir à conserver la consistance, cette précieuse régularité conjuguée à une solide enveloppe mentale.
Pour la 20e mondiale, le chemin vers un retour au premier plan passe par un choc maîtrisé face à une top 10.
Alors pourquoi ici dans le Kentucky ? L’an dernier, elle avait accroché un quart en faisant valser Sloane Stephens notamment…