Dominique Monami avant la Fed Cup: "Darcis nous a mis… la pression"
Dominique Monami vit son premier week-end de Fed Cup en tant que capitaine.
- Publié le 09-02-2017 à 07h09
- Mis à jour le 09-02-2017 à 07h11
Dominique Monami vit son premier week-end de Fed Cup en tant que capitaine. Pour se retrouver dans le Groupe mondial II, la Belgique avait remporté son match de barrage en Serbie (2-3) en avril dernier. Depuis, l’équipe belge de Fed Cup a accueilli deux nouvelles joueuses (Elise Mertens et Maryna Zanevska) et une nouvelle capitaine, Dominique Monami.
Ce week-end, la Belgique tentera de consolider dans la sala Polivalenta de Bucarest sa place dans le Top 16 mondial. Face à la Roumanie de Begu (WTA 29), de Niculescu (36), de Cirstea (62) et de Tig (106), la Belgique ne part pas favorite, mais avec Wickmayer (60), Flipkens (74), Mertens (83) et Zanevska (123), les protégées de la Verviétoise ne manquent pas de moyens. "Il ne faut pas oublier que le groupe mondial des messieurs comprend 16 nations. Chez les dames, il n’y a que 8 pays dans le groupe mondial 1. Donc, nous faisons partie du Top 16 comme les messieurs", précise avec justesse l’ancienne 9e joueuse mondiale.
Présente dans la capitale roumaine depuis lundi, Dominique Monami a déjà pris ses repères dans la salle et au sein de son équipe.
Dominique Monami, comment se déroule la semaine de préparation en vue du duel de ce week-end ?
"Nous sommes arrivées lundi à Bucarest. On passe notre temps entre le terrain d’entraînement et l’hôtel. Des journées classiques sauf que nous sommes en pleine tempête de neige. Il fait froid. Le temps est dégueu. Nous ne sommes pas venues pour nous promener de toute façon. La salle, elle mélange un côté vieillot et moderne. Les fauteuils (4.000 places) sont en velours. Le bâtiment a son charme. Le plus important reste le terrain. La surface est mi-lente, mi-rapide. Un peu comme à l’Ethias Trophy."
Les troubles politiques qui frappent Bucarest ont-ils un impact sur votre préparation ?
"Nous n’avons pas vraiment de problème avec les manifestations. Nous ne craignons rien. L’ITF nous tient au courant de l’évolution."
Avec Wickmayer, Flipkens, Mertens et Zanevska, avez-vous le groupe le plus fort ?
"Elles sont au top de leur forme. Chacune est prête à 100 %. J’ai découvert des filles ultra-motivées. Comme j’endosse le rôle de capitaine pour la première fois, je dois un peu m’adapter. Tout se déroule parfaitement."
En Coupe Davis, les Belges sont unis comme les... 4 doigts d’une main. En Fed Cup, le même constat s’impose-t-il ?
"Je bosse avec deux générations différentes. Wickmayer et Flipkens sont plus anciennes. Mertens et Zanevska découvrent la compétition. J’ai la chance de disposer d’un groupe très homogène. Ma n°3, Elise Mertens, et ma n°4, Maryna Zanevska, sont très fortes. On verra comment les filles se sentent après les quatre matches de simple pour déterminer le nom des deux joueuses du double."
Comment est l’ambiance ?
"Quand on ne bosse pas, on rigole bien lors des repas. Mardi soir, on s’est marré en cherchant la chanson pour notre montée sur le terrain. Chacune a des goûts musicaux très différents."
Parlons de vous. On vous sent particulièrement épanouie dans cette nouvelle mission...
"J’ai toujours aimé la Fed Cup. Je suis hyper-emballée par ce nouveau poste."
Comme joueuse, vous étiez une fidèle au poste. Quel est votre plus beau souvenir ?
"En juillet 1997, à Nice, nous avions affronté la France de Testud, Tauziat et Fusai. Même si nous avions perdu de justesse 7-5 au set décisif du dernier match, nous avions vécu un week-end génial. Nous avions failli créer notre premier exploit."
Dans quelle mesure, l’exploit de Steve Darcis peut-il être une source d’inspiration ?
"Il nous a mis une couche de pression supplémentaire. (rires) Les gens me disent que c’est à notre tour de gagner pour notre pays. Je trouve que ses succès sont très motivants. Les classements ne sont que des chiffres sur un papier. La forme du jour sera prépondérante. Nous avons nos chances. Niculescu a déjà perdu contre les Belges."