Djokovic-Nadal, rivaux mais pas trop
À Paris, les deux stars sont en pleine entente cordiale malgré le gros enjeu de fin de saison.
- Publié le 29-10-2019 à 14h33
À Paris, les deux stars sont en pleine entente cordiale malgré le gros enjeu de fin de saison. Ils sont dans la dernière ligne droite pour le trône, mais la hache de guerre est enterrée. Si Novak Djokovic perdra sa place de n° 1 mondial au profit de Rafael Nadal le 4 novembre et que tout devrait se jouer à Londres sauf ratage du Djoker à Paris et brio de l’Espagnol, on ne sent aucune hostilité. Et pourtant on a connu des fins de saison similaire où la tension entre le Djoker et Rafa se sentait dès les coursives. Dimanche, ils se sont même entraînés ensemble sur le central : du jamais-vu.
"Franchement, j’ai adoré, a commenté Djokovic. Évidemment, ça me faisait bizarre de le voir de l’autre côté du filet alors que d’habitude ça veut dire qu’on est en demi-finales ou finale, mais ça montre tout le respect qu’on a l’un pour l’autre même si parfois les rivalités sont tendues."
Nadal partageait son avis, expliquant que c’était "normal" de montrer ce type de "respect".
Certains diront que ça enlève du sel à la lutte pour le trône, mais la gentleman attitude reste une marque de fabrique du Big 4.
L’homme de Manacor garde l’avantage, si sa main gauche blessée à la Laver Cup est bien remise. "Je ne sais pas vraiment, mais ça va mieux et mon objectif est de jouer à 100 %."
Djokovic, lui, a balayé les doutes sur son épaule gauche, et son clan a répondu qu’il n’y avait rien de grave non plus du côté de cet œil gauche un peu irrité. On devrait donc assister à une vraie guerre des chefs même si les deux hommes répètent que le rang de n° 1 n’est pas leur priorité.
"Je préfère finir n° 1 que 2 ou 3, a confié Rafa. Mais à ce stade de ma carrière, le but est de jouer encore de longues années, pas de courir après le n° 1."
Djokovic, qui a perdu de précieuses plumes à l’US Open et en Asie, n’est pas résigné mais pas loin : "Ce n’est jamais efficace de penser aux points et, de toute manière, ça ne dépend pas que de moi et en plus je dois aussi tout gagner. Donc je n’y pense pas trop."
Pas grave, tout le monde y pense pour eux !