De la Coupe Davis à la Fed Cup: comment Van Herck envisage ce nouveau défi
À peine rentré du Brésil, comment Van Herck a-t-il embrayé vers ce nouveau défi ?
- Publié le 07-02-2019 à 13h28
- Mis à jour le 07-02-2019 à 14h46
À peine rentré du Brésil, comment Van Herck a-t-il embrayé vers ce nouveau défi ? Pas le temps de souffler pour Van Herck. Tout juste l’exploit brésilien digéré qu’un sacré morceau se dessine dans son assiette. Et pour le capitaine à la double casquette, pas de souci à, ainsi, basculer de l’exaltation à "un départ à zéro", comme il qualifie lui-même cette transition à 100 à l’heure.
Van Herck aborde cette première expérience à la tête de la sélection féminine du royaume avec, au demeurant, sérénité, mais surtout beaucoup de prudence et d’humilité. Pas question d’instaurer une autorité saignante, ce n’est pas son style. Adepte du compromis à la belge, l’Anversois navigue à vue avec "un team qu’il apprend seulement à connaître".
Au-delà des différences pratiques inhérentes au coaching féminin, comme "ne pas partager la même douche" (sic), le tacticien de 44 ans considère que "la façon de travailler est la même. Tout est dans la préparation, tout est dans l’entraînement."
L’ex-top 100 paraît même avoir déjà établi son plan de bataille, évoquant "une bonne vision du rôle de chacune des membres du groupe". Mais il se refuse, bien entendu, à souffler quelconque indice sur sa composition qu’il dévoilera au dernier moment.
À l’instar de son homologue français Julien Benneteau, qui fait également ses premiers pas comme capitaine, Van Herck envisage "un match particulièrement serré. Ce sera du 50-50 ! Ce sont deux belles équipes, il est impossible d’anticiper le résultat. Mais on peut s’attendre à du beau tennis et à pas mal de suspense. Les clés du match ? Ce seront les petits détails liés à la gestion des matchs et des émotions".
En s’éclipsant de manière systématique au profit de l’équipe, il distille un discours passe-partout qui convient à son armada. "Je suis dans le positif, j’aime encourager, tirer le meilleur de chacun. Ce n’est pas différent ici", souligne-t-il.
Et cela fonctionne, lorsqu‘on tend l’oreille à son quatuor habituel (Elise Mertens, Alison Van Uytvanck, Kirsten Flipkens et Ysaline Bonaventure) qui vante en chœur "son expérience, son leadership, sa postive-attitude ou encore son ambition".
Le plus dur reste à faire désormais pour Van Herck…