Daniil Medvedev, en route pour le Masters?
- Publié le 12-08-2019 à 18h56
- Mis à jour le 12-08-2019 à 18h57
Chez les hommes, le tennis mondial reste encore et toujours dominé par les "vieux", Novak Djokovic (32 ans), Rafael Nadal (33 ans) et Roger Federer (38 ans). La "Next Gen", si elle commence de plus en plus à s’affirmer, peine cependant toujours à déloger ces trois monstres sacrés des titres les plus convoités, ceux du Grand Chelem.
Parmi cette jeune génération, le Grec Stefanos Tsitsipas avait fait sensation au début de l’année en accédant à la finale de l’Australian Open. Mais l’homme en forme du moment, c’est le Russe Daniil Medvedev. À 23 ans, il disputait ce dimanche soir la finale du prestigieux tournoi de Montréal face à Nadal, accédant pour la première fois au stade ultime d’un Super 1000 (NdlR : la catégorie de tournoi la plus importante du circuit juste après les 4 Grands Chelems). Et cela une semaine seulement après avoir déjà atteint la finale du tournoi de Washington.
Daniil Medvedev pointe à la huitième place du classement mondial et est bien dans la course pour se qualifier pour le Masters qui réunira en novembre à Londres les huit meilleures raquettes de la planète.
Medvedev ne déchaîne pas les foules et évolue dans l’ombre des stars de la petite balle jaune. Mais cet athlète de près de deux mètres ne s’en formalise pas : il poursuit sa progression, constante depuis qu’il est passé dans le circuit professionnel en 2014. Avec son compatriote et ami Karen Khachanov, 8e au classement mondial et âgé lui aussi de 23 ans, les deux hommes pourraient faire souffler un vent venu de l’est sur le tennis mondial pendant de nombreuses années.
Daniil Medvedev a grandi en Russie. Il commence le tennis dès l’âge de 6 ans avant les premières compétitions à 12 ans. Chez les juniors, il remporte 8 tournois et occupe la 13e place mondiale. Chez les grands, il a à ce jour remporté 4 titres.
Calme, travailleur, ambitieux et perfectionniste, Medvedev peut encore parfois "dévisser" en compétition lorsque le cours d’un match lui échappe. Un tempérament volcanique qu’il devra encore apprendre à dompter s’il veut franchir un cap supplémentaire et décrocher les plus grands titres.
À l’image de David Goffin, il a choisi Monaco comme lieu de résidence. Pas étonnant donc qu’il s’exprime dans un français très correct.