Coppejans: "Manquer la finale de Coupe Davis? Ça me ferait mal!"
Le héros des barrages se confie à l'issue du tirage en Coupe Davis.
- Publié le 15-02-2019 à 19h18
- Mis à jour le 15-02-2019 à 19h19
Le héros des barrages se confie à l'issue du tirage en Coupe Davis. Ses victoires éclatantes face à Dutra Silva et surtout contre Monteiro (synonyme de qualif pour la grande finale) sont inscrites à jamais dans sa mémoire. Si initialement, il devait se focaliser sur une tournée européenne en indoor, son staff (Mike Lynch, son frère Olivier Coppejans et Carl Maes) l’a convaincu de repartir sur les terres de Kuerten. Le voilà à Rio en lice pour les qualifs d’un prestigieux ATP 500, avant d’enchaîner avec le 250 de Sao Paulo et un Challenger à Santiago. Alors que l’effervescence est retombée près de deux semaines après son exploit, il évoque ses ambitions, son statut et les adversaires des Belges à Madrid. Entretien.
Kimmer Coppejans, le tirage s’est révélé clément pour les Belges...
"C’est sûr ! J’ai fait un ‘ouf’ de soulagement en le découvrant. Nous serons favoris de la poule avec l’Australie. On a évité de gros morceaux surtout lorsqu’on voit le groupe de la Croatie (avec l’Espagne et la Russie Ndlr). Les quarts sont à notre portée !"
De Minaur devrait être le chef de file côté australien.
"Il a connu une marge de progression incroyable. Je l’avais joué en qualifs de l’Open d’Australie il y a trois ans et l’avait battu facilement. Il ne dégageait ni la puissance ni la confiance qu’il a aujourd’hui. Mais Kyrgios est l’Australien le plus dangereux mais vu ses problèmes avec la Fédération, je ne sais pas s’il sera là."
La sélection colombienne fait, elle, penser à celle du Brésil, non ?
"Honnêtement, je trouve que l’équipe brésilienne est plus solide. Avec tout le respect que j’ai pour Galan et Giraldo. Je l’avais joué à l’époque où il était encore Top 40, je suis étonné de sa dégringolade au classement."
Cet exploit brésilien, on peut le qualifier de déclic ?
"Non, c’est une confirmation de ce je savais être capable de faire depuis longtemps. Mais c’est sûr que je peux m’appuyer sur cette précieuse expérience pour la suite."
Votre statut a-t-il changé en Coupe Davis ?
"Je pense que Johan Van Herck me voit désormais comme un élément fiable sur lequel il peut compter. Je lui ai prouvé que je pouvais être un joker de qualité."
Comment réagiriez-vous si vous ne deviez pas être repris pour la phase finale ?
"Si je n’y suis pas, ça me ferait mal, c’est sûr. C’est encore loin, il est difficile de se projeter. Il faudra aussi voir les états de forme David Goffin, Steve Darcis ou encore Ruben Bemelmans à ce moment-là."
L’objectif d’ici la fin de la saison, c’est de figurer dans le Top 100 ?
"Oui, mais dans un premier temps, je vise le Top 150 pour l’Us Open afin de disputer les qualifications avec un statut de tête de série."