Comment Van Herck tente de digérer la défection de Mertens
Sans Elise Mertens, les Belges jouent leur survie en Fed Cup à Courtrai ce week-end.
- Publié le 18-04-2019 à 07h44
- Mis à jour le 18-04-2019 à 15h57
Sans Elise Mertens, les Belges jouent leur survie en Fed Cup à Courtrai ce week-end. Après la cruelle désillusion face à la France en quarts de la Fed Cup à Liège (1-3) en février dernier, les Belges se retrouvent face au mur.
Et sans leur numéro 1 Elise Mertens, alors que la star ibérique Garbiñe Muguruza a répondu présente.
Son nom se dessinait d’ailleurs sur toutes les lèvres ce mercredi dans les travées du Lange Munt de Courtrai où les entraînements venaient de débuter.
Elise Mertens n’a jamais fait autant parler d’elle lors d’un rendez-vous avec la sélection nationale. Pourtant, la Limbourgeoise brille par son absence pour ce match de barrages de Fed Cup (ces 20 et 21 avril) face à l’armada espagnole emmenée par Muguruza et Suarez Navarro.
La 18e joueuse mondiale a privilégié sa carte perso en se focalisant sur la terre battue, dont la saison vient de débuter, plutôt que de défendre la vareuse nationale pour ce match décisif : en cas de défaite, la Belgique perdrait sa place au sein de la division 1 du tennis mondial.
"Elise a fait un choix sportif, il faut l’accepter", soufflait Johan Van Herck. De l’amertume et un certain agacement. Le capitaine de nos dames en a laissé poindre au moment d’évoquer la défection de sa cheffe de file, perdant quelque peu son légendaire sang-froid. "Je ne veux plus consacrer d’énergie au sujet de son absence."
Avant de rapidement retrouver son optimisme pour évoquer ce duel qui apparaît déséquilibré. "On dispose de beaucoup de qualités et d’expérience avec cette équipe. Alors oui, l’opposition est solide en face avec deux joueuses au talent indéniable. Malgré tout, on a ce qu’il faut pour les battre."
Au niveau des conditions de jeu, Van Herck affichait également son enthousiasme quant au labeur réalisé par les organisateurs. "Je suis très satisfait du terrain. Pour le rebond comme pour la vitesse, cela répond totalement à nos attentes. On avait décidé tous ensemble d’affronter l’Espagne sur dur, cela reste la meilleure surface."
Si le douloureux revers accusé contre la bande à Benneteau a laissé des traces - même Justine Henin s’était montrée sévère -, l’Anversois n’a pas, pour autant, remis en question son management. "Par contre, on a tout remis à plat sur la façon de se coordonner et de travailler ensemble. Je n’ai pas hésité à reconnaître mes torts et à être dur envers moi-même. Je pense qu’on est sur la bonne voie, l’atmosphère me paraît déjà meilleure mais il n’y a pas de secret : une équipe ne se crée pas en une ou deux semaines."
Fidèle à ses méthodes, Van Herck défend l’ambition et la force de sa formation avec détermination. Sans accepter de revêtir le costume d’outsider. "L’Espagne n’est pas favorite, mais ce sera très serré", concluait-il.