Bercé entre la nostalgie du règne Nadal et l’excitation de connaître son héritier
Nous vous donnons rendez-vous avec notre complément spécial Roland Garros ce vendredi dans votre DH et sur DH.net et votre site de référence Les Sports +.
- Publié le 23-05-2019 à 17h13
- Mis à jour le 23-05-2019 à 17h25
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Sans manquer de respect à l’immense champion qu’est Rafael Nadal, il est agréable d’entrer dans une quinzaine parisienne à l’issue incertaine. Il faut remonter à 2005 pour retrouver une telle situation.
L’Espagnol a retrouvé un jeu et du crédit depuis son aventure romaine, mais il sait que le poids des ans a réduit son avance sur le reste de la meute. Rafa n’est pas invincible sur terre battue. Il a mordu la poussière face à Fabio Fognini, Dominic Thiem et Stefanos Tsitsipas. Ces trois-là ont immédiatement porté le costume de successeurs du roi Rafa. Novak Djokovic, qui n’a pas puisé l’énergie suffisante à Rome pour battre le gaucher de Manacor, se rajoute à cette short list qui prend même des allures de liste ouverte si on tient compte des anciens vainqueurs, des terriens, de la Next Gen, des joueurs en forme du moment…
On arrête là. Roland-Garros ne s’offre pas au premier venu. La puissance physique ne suffit pas pour dompter la finesse de l’ocre qui impose un défi mental sur chaque construction de points. Les aces ne sont pas légion. Les coups gagnants nécessitent de la patience. À ce petit jeu, l’expérience s’érige comme un atout majeur pour décrocher la timbale dans deux semaines. Au fil de nos pérégrinations, le nom de Rafael Nadal n’est jamais loin. Sa courte longueur d’avance devrait suffire à lui apporter ce 12e sacre parisien. Un chiffre qui dépasse l’entendement !
L’an prochain, une nouvelle ère pourrait alors commencer avec un nouveau court Philippe Chatrier - qu’il faudrait baptiser le court Rafael Nadal - doté d’un toit et un nouveau favori à moins que Nadal ne réalise encore des miracles…