Bemelmans n'affectionne pas beaucoup le tournoi de Roland-Garros: "Dans mon cœur ? Il est tout en bas"
Mardi, Ruben Bemelmans tentera de remporter son premier match à Roland-Garros dans le tableau final.
- Publié le 28-05-2018 à 14h22
- Mis à jour le 28-05-2018 à 14h23
Mardi, Ruben Bemelmans tentera de remporter son premier match à Roland-Garros dans le tableau final. Rubens Bemelmans avait retrouvé le sourire dimanche, quelques heures avant de reprendre le chemin des entraînements. "Je me sens mieux que vendredi", sourit-il. Les deux claques de vendredi ont été digérées. Il avait non seulement laissé filer un match qu’il gérait au troisième tour des qualifs contre Bellucci, mais, en plus, il avait pris un deuxième uppercut en apprenant qu’il n’était pas repris dans les quatre lucky losers.
"Comme j’avais quitté le site, j’avais demandé au coach d’Alison de me transmettre l’information. Quand il m’a annoncé que j’étais cinquième, j’avais le sentiment d’avoir perdu un deuxième match. C’était même pire. J’estimais qu’avec deux chances sur trois, je pouvais être confiant."
Vendredi soir, il a abandonné ses raquettes pour visiter le cœur de Paris. "J’ai passé ma soirée à la tour Eiffel."
Samedi, le Limbourgeois était déjà de retour sur le site de la Porte d’Auteuil "pour recevoir des soins."
Des soins et… une bonne nouvelle. La roue de la fortune tournait à 180 degrés. "J’ai reçu un message de l’ATP qui me signifiait que Lu était forfait. Je recevais une nouvelle chance."
De chance, il en a été aussi question lorsqu’il a appris le nom de son adversaire : l’Indien Yuki Bhambri. Le 94e joueur mondial n’est pas un amoureux de la terre battue. "C’est un joueur de dur comme moi", poursuit Bemel qui avait perdu contre lui en 2015 en demi-finale du challenger de New Dheli 4-6, 6-3, 7-5. "Mon tirage n’est pas mal du tout. Je vais profiter de cette deuxième chance."
Il pourra compter sur le rythme pris en qualif. "Même si je ne suis jamais sorti du tableau des qualifs en gagnant mes trois matches, j’avais pas mal joué du tout cette année. Lors de mon premier tour contre une wild card, j’avais eu besoin de régler mon jeu. J’avais été solide au deuxième tour. Contre Bellucci, le niveau était là mais j’ai flanché sur la fin."
Le Limbourgeois n’affectionne pas beaucoup le tournoi parisien qui ne lui a pas souvent réussi. À 30 ans, il n’a disputé qu’un match dans le grand tableau : en 2015 contre Benjamin Becker. "Je ne m’en souviens plus trop si ce n’est que j’avais perdu au cinquième set. De tous les Grands Chelems, je mets Roland-Garros en dernière position. Dans mon cœur, il est tout en bas. Les autres Majors sont mieux organisés. Cela se voit."
Néanmoins, il tentera d’écrire une belle page mardi contre Bhambri. "Je serai prêt à jouer en trois sets gagnants. Je n’aurais pas aimé être dans la situation de Mohamed Safwat qui n’a été prévenu qu’en dernière minute qu’il jouait sur le Chatrier contre Dimitrov. Je suis content d’avoir trois jours pour préparer ce match."
Th. V.