Steve Darcis: "Au moins, maintenant, j’arrive à m’accrocher"
Battu au premier tour à Marseille, Steve Darcis a tout de même un peu retrouvé le moral.
- Publié le 21-02-2019 à 07h12
- Mis à jour le 21-02-2019 à 10h14
Battu au premier tour à Marseille, Steve Darcis a tout de même un peu retrouvé le moral. Battu d’entrée à Marseille malgré un beau combat face à Matthias Bachinger (4-6, 6-3, 6-4), Steve Darcis a tout de même un peu retrouvé le moral depuis le match fantomatique de Montpellier. La finale à Cherbourg a bien aidé, même si les soucis personnels embuent encore la tête du Liégeois.
Où avez-vous perdu ce match à votre avis ?
"Il a mieux joué que moi, j’ai fait un mauvais jeu de service au troisième… Il retournait mieux, il servait mieux, il faisait vraiment tout un petit peu mieux mais c’est vrai que, dans l’échange, je me sentais bien. En revanche, je n’ai vraiment pas bien servi aujourd’hui, alors que lui a été très solide et a fait un bon match, a montré qu’il jouait bien en ce moment. Dommage…"
On dirait quand même que ça va mieux depuis Montpellier, non ?
"Ce n’est pas encore le top moral mais au moins maintenant j’arrive à m’accrocher sur le terrain, ce que je n’avais pas su faire à Montpellier. Je ne suis pas encore au top mais c’est de mieux en mieux. Je m’accroche et c’est ce qu’il faut : ça s’est bien passé la semaine dernière, ce mercredi je fais un match correct, maintenant il faut continuer."
Quand ça ne va pas hors du court, comment on continue à faire les efforts ?
"Ce n’est pas toujours facile de mettre les choses de côté. Parfois ça va, parfois ça va moins bien. Là, ça fait deux semaines où je gère un petit mieux la chose. Mentalement, je ne suis pas encore super serein mais ça va revenir petit à petit. La semaine à Cherbourg m’a fait du bien et en plus j’ai vraiment fait des bons matchs. Maintenant, en n’étant pas tête de série, j’avais un match en plus donc arrivé en finale, j’en étais à mon sixième match et avec des matchs difficiles, donc à la fin tu le sens quand même dans les jambes."
Dans le jeu c’est quand même solide...
"Oui, je suis vraiment rassuré. Quand je serai vraiment bien dans ma tête, je pense que ça ira encore mieux. Je manque de constance mais ça vient vraiment de mon mental. Cela prendra le temps que ça prendra mais petit à petit ça ira mieux je suppose."
À quoi ressemble la suite de votre programme désormais ?
"J’attends de voir pour peut-être faire Pau, après j’ai deux semaines sans rien, puis les tournois de Lille et Saint-Brieuc et puis on commencera la terre battue tranquillement. Là j’ai déjà utilisé quatre classements protégés, ça va vite… Il m’en reste huit. Il y en aura un pour Roland à coup sûr mais j’aimerais bien faire un ou deux tournois avant sur terre mais c’est dur en étant 90, donc on va voir où ça peut rentrer mais je suis un peu dans l’inconnu forcément."
Où en êtes-vous de votre réflexion pour la suite de votre carrière ?
"J’ai déjà eu une chance énorme. C’est de bien jouer à Pune, sinon j’étais un peu dans le dur pour faire un programme car je rentre nulle part, si je n’ai pas de wild-card je ne peux pas jouer. Je suis 280e, ce n’est pas terrible mais ça me permet au moins de rentrer dans des Challengers sans devoir demander des wild-cards qui ne sont logiquement pas faciles à avoir. On verra où j’en suis dans six mois, dans un an. Le classement va y être pour beaucoup dans ma décision, mais il faudra aussi voir si j’ai encore l’envie de voyager, de m’entraîner dur. On va voir aussi si le corps tient. Il y a beaucoup de choses qui vont rentrer en jeu."
Pas d’autres appels du pied pour du coaching ?
(Il rit) "Non, parce qu’ils savent tous que là, j’ai quand même envie de jouer. Je vais essayer de me concentrer sur moi, sur ce que j’ai à faire. Je ne pense pas à arrêter. Je me sens bien physiquement, j’ai beaucoup travaillé pour être bien et je sens que ça paie donc c’est toujours bien."