Roger Federer est confiant avant d'aborder la dernière ligne droite: "À moi de saisir ma chance"

"C’était quand même une très belle saison pour moi avec le titre à Melbourne et le retour à la place de n° 1 mondial, et puis, comme j’ai fait un break pendant la saison de terre battue, c’est maintenant que j’ai des réserves alors que d’autres sont peut-être plus fatigués ou blessés. À moi de vraiment saisir ma chance. Cela fait un moment que je suis en Asie, après quatre jours à Tokyo et désormais cinq jours à Shanghai, donc je suis vraiment prêt pour commencer ce tournoi."

Cela pourrait commencer à Shanghai, au Masters 1.000 dont il est le tenant du titre, et donc le central très rapide lui convient forcément à merveille.

"Je me sens bien, j’aime bien la surface ici, mais les tableaux sont toujours compliqués dans les Masters 1.000, et surtout en fin d’année quand tout le monde se bat pour le Masters ou veut juste bien finir. Je ne compte sous-estimer personne."

Prudent mais confiant aussi, car généralement cette période lui sourit toujours, et il le sait bien.

"Dans le passé, cela a toujours été une très bonne période de l’année pour moi, aussi parce que les surfaces sont plus rapides, donc j’espère que ce sera encore le cas."

Et, comme souvent, Federer veut penser avec plusieurs coups d’avance : il a déjà la tête à Bâle et à Londres. Quid de Paris ?

"Je suis déjà impatient pour Bâle et pour le grand objectif de la fin d’année qui est d’essayer de gagner à Londres. La seule question, ça reste toujours Bercy. C’est toujours après Bâle, à un moment où émotionnellement je suis toujours un peu pris, un peu fatigué car je veux tellement bien faire à Bâle qu’après c’est difficile."

Essoré par l’humidité à New York, Federer s’est refait une santé depuis : "Je suis content du niveau de jeu que je retrouve à l’entraînement en ce moment et que j’avais aussi pendant la Laver Cup après la défaite à l’US Open."

La dernière heure de vérité de l’année approche.