Qui pour battre un Novak Djokovic en pleine réussite?
Le Serbe a livré une démonstration en demi-finale face à l’Allemand Zverev.
- Publié le 13-10-2018 à 20h30
- Mis à jour le 13-10-2018 à 20h45
Le Serbe a livré une démonstration en demi-finale face à l’Allemand Zverev. Novak Djokovic aurait pu faire payer à Alexander Zverev l’heure de la leçon de tennis prise samedi sur le central de Shanghai. Battu 6-2, 6-1, l’Allemand a parcouru tous les coins du court, pris tant de coups de pression par le retour adverse qu’il en a perdu son service et puis sa tête.
Plus la place de n°1 mondiale se rapproche, plus le Djoker hausse le ton : samedi, il a joué avec Zverev comme si l’actuel 5e joueur mondial était encore un junior. "J’ai très bien exécuté tout ce que je voulais faire. Je l’ai forcé à jouer un coup en plus, j’ai bien retourné et lui de son côté a livré un match étrange, loin de ce qu’il peut faire, vraiment de qualité médiocre."
Ce 1000e match disputé sur le circuit lui a permis de décrocher une quatrième finale dans le Masters 1000 de Shanghai ainsi que la deuxième place mondiale même si ce n’est pour lui qu’un temps de passage vers la seule ligne d’arrivée qui l’intéresse : celle pour le trône. "Cette deuxième place c’est quand même une belle performance et j’en suis fier. Quand on voit où j’en étais il y a cinq mois, quand on repense à cette opération au coude… Je savoure chaque moment passé sur le court."
D’autant plus qu’il en est à 17 matches gagnés de suite ! Certains commencent à se demander qui va réussir à le battre en cette fin d’année. "Djoko" prend même le temps de faire un peu de politique. Réélu président du conseil des joueurs, il a reçu samedi soir la visite de Gerard Piqué, venu en Chine pour tenter d’éteindre l’incendie Coupe Davis.
Les propos de Djokovic, dont il est proche, cette semaine ont paniqué un Piqué qui ne peut pas se permettre de perdre ce soutien de poids. Mais le Djoker ne veut pas entendre parler de cette date fin novembre et semble très courroucé de voir que l’ATP et l’ITF ne réussissent pas à trouver un compromis. "On peut avoir des désaccords sur le format mais au moins il essaie quelque chose de nouveau, il y met de la bonne volonté", a confié Djokovic. "Pour moi le but reste d’avoir une seule Coupe du monde. Il n’y a pas la place pour deux événements comme ça, même si on tente pendant deux ou trois ans. À un moment, il n’en faudra qu’un." Les yeux étaient donc rivés sur eux alors qu’ils se lançaient dans une longue discussion en soirée dans le jardin des joueurs.