Fed Cup: les Belges les attendaient depuis 6 ans!
Alison Van Uytvanck, opposée à Caroline Garcia, donnera le coup d’envoi de ce quart de finale à Liège.
- Publié le 09-02-2019 à 08h32
- Mis à jour le 09-02-2019 à 08h44
Alison Van Uytvanck, opposée à Caroline Garcia, donnera le coup d’envoi de ce quart de finale à Liège. Le Country Hall de Liège offrira un spectacle inédit en Belgique. À l’occasion du quart de finale qui oppose la Belgique à la France, le public belge aura pour la première fois l’occasion de voir sa n°1, Elise Mertens, dans ses œuvres. Après s’être produite avec le maillot national en Roumanie, en Russie, en France et en Italie, l’artiste limbourgeoise montera sur la scène de Liège. Les guichets n’affichent pas sold out, mais on dépassera les 80 % de strapontins occupés. Il faut remonter à avril 2013 pour trouver la trace d’un match de Fed Cup en Belgique. À l’époque, Flipkens, Van Uytvanck, Bonaventure et Mestach avaient été battues en play-off du groupe mondial II par les sœurs Radwanska (1-4). Depuis cette défaite, les Belges ont disputé huit déplacements : Hongrie (2x), Israël, Serbie, Roumanie, Russie, France et Italie.
"Je jouerai en Belgique pour la première fois", sourit la demi-finaliste de l’Open d’Australie 2018. "Je compte sur l’appui du public, c’est bon pour l’expérience de jouer dans un contexte un peu plus émotionnel. Cela ne me donne aucune pression supplémentaire. Quelques instants avant le match, on verra."
On verra d’abord si elle montera sur le terrain avec un marquoir à 1-0 ou 0-1. En effet, Alison Van Uytvanck ouvrira le bal face à la n°1 française, Caroline Garcia.
"Pour moi, c’est plus simple de jouer le premier match", souffle Alison Van Uytvanck qui n’a jamais défié Caroline Garcia. "Je sais à quelle heure précise mon match commence. Je peux donc gérer idéalement mon alimentation et mon échauffement."
Elise Mertens aura donc la délicate mission de porter le poids de favorite dans un match assez équilibré.
"Ce sera l’occasion de prendre une revanche", précise la Limbourgeoise qui fait référence à la défaite douloureuse de Mouilleron-le-Captif l’an passé. "Beaucoup a changé en an. Je ne change pas ma philosophie de prendre match après match. Chaque jour, tu as une adversaire différente. Tu gagnes. Tu perds. Tu donnes toujours à fond. C’est ma seule certitude."
Face à Alizé Cornet, les souvenirs sont bons. Leur seul duel s’est achevé dans la fournaise de Melbourne par un succès pour Mertens (7-5, 6-4) au 2e tour.
"En Australie, les conditions étaient fort différentes."
Johan Van Herck, qui semblait déjà fort complice avec son équipe, restait également très prudent à l’aube de ce nouveau duel face aux voisins. "Que ce soit Julien Benneteau ou moi, nous avons cherché les meilleures solutions. En France, il a trois options avec Garcia, Cornet et Mladenovic. Je ne suis pas étonné par les noms des deux joueuses de simple du samedi. Je ne regarde pas trop de l’autre côté du terrain. Nous avons bossé en équipe pour être prêts. Nous le sommes."
Une confiance teintée d’impatience habite les deux camps qui ont bien conscience que tout est possible. "Nous sommes confiants, mais pas sûrs de gagner", confirme le nouveau capitaine. "Nous avons fait la préparation qu’on devait. Mon équipe présente assez de qualités. Il reste à les exprimer sur le terrain."
Le début des hostilités est prévu à 14h30. Après les défaites des messieurs en finale en 2017 et des dames au premier tour l’an passé, les supporters noir-jaune-rouge sont déterminés à jouer leur rôle pour inverser cette mauvaise tendance.