Elise Mertens présente aux WTA Finals: "Une expérience exceptionnelle"
Elise Mertens savoure un rendez-vous prestigieux qui lui donne forcément envie de continuer à grimper dans la hiérarchie du tennis mondial.
- Publié le 24-10-2018 à 07h11
- Mis à jour le 24-10-2018 à 08h57
Elise Mertens savoure un rendez-vous prestigieux qui lui donne forcément envie de continuer à grimper dans la hiérarchie du tennis mondial. Avec Demi Schuurs, Elise Mertens jouera une place en demi-finale face à l’Américaine Coco Vandeweghe et l’Australienne Ashleigh Barty.
Comment se passe la découverte des WTA Finals ?
"Je suis arrivée lundi midi mais je me sens bien et je ne suis pas fatiguée du tout. Je me suis entraînée deux heures encore ce mardi avec aussi une session de physique, donc ça va. Le court central est rapide; on aime ça. C’est une expérience exceptionnelle, tout est très bien organisé, l’hôtel est magnifique… J’aime être ici, en plus c’est la dernière fois que c’est à Singapour, donc je suis très heureuse d’être là. Je n’ai pas encore vu la piscine sur le toit (rire) ! On sent qu’on est toutes très heureuses d’être là; cela donne vraiment une atmosphère unique."
Les joueuses reçoivent des cadeaux quasiment tous les jours quand elles retrouvent leur chambre d’hôtel…
(Sourire) "Oui, c’est vrai ! On a eu du thé de Singapour, un bracelet, du Muesli aussi (rire), et une serviette avec mon nom."
Cette ambiance tapis rouge, les jolies robes, les maquilleuses, ça vous plaît ?
"Hmmmm (rire). Moi j’aime jouer au tennis. Mais bon, je sais que ce genre de choses arrivent aussi et je prends ça de manière assez relax. Je reste dans ma bulle, bien concentrée."
Pour en revenir au tennis, où en est cette douleur au bras droit ?
"C’est un peu la même chose qu’à l’US Open, mais il ne reste plus que deux semaines cette année... Je le sens surtout quand je sers mais bon, ce sont des choses qui arrivent… Je voulais être ici et je veux jouer."
Le tableau est vraiment ouvert en plus…
"On a eu des matches serrés, victoires et défaites, face à quasiment toutes ces équipes. Je me mets de la pression comme d’habitude mais pas plus que ça : on joue le top 8 ici, je jouerai le top 20 à Zhuhai, donc chaque match sera difficile. Et puis je suis à mon meilleur classement en simple (13e) comme en double (11e), c’est très spécial ! Je donne tout, tous les jours, alors on verra bien."
Disputer ce Masters avec Demi que vous connaissez depuis l’enfance, cela rend l’événement encore plus beau ?
"Oui, c’est très spécial de jouer ici avec une amie. Je suis très heureuse de partager cette magnifique expérience avec elle. L’an prochain, je jouerai en double ça c’est sûr, peut-être dix semaines ou quelque chose comme ça. J’aime jouer simple et double."
Vous réalisez à quel point cette saison a été formidable ?
"Non, pas encore, pas vraiment… Il me reste Singapour et Zhuhai, peut-être que je vais réaliser après. Mais oui, c’était une très bonne année. Je sens quand même que mon statut a un peu changé, que le vestiaire me regarde différemment, qu’on regarde mes matches et puis j’ai un peu plus de fans aussi, c’est chouette."
Parlons de David Taylor, votre nouveau coach n°4…
(Elle rit) "Cela arrive quand tu veux atteindre le top. On en est à notre quatrième semaine, je me sens bien avec lui, il a beaucoup d’expérience et je crois que c’est nécessaire. Il est calme, il est tranquille, il me laisse aussi décider et puis on s’entend également bien hors du court. Il est normal (rire)."
L’axe de jeu reste d’être de plus en plus agressive ? Vous n’étiez pas loin de rejoindre les stars du simple aussi ici, cela doit donner des idées...
"Oui, bien sûr. Être agressive et même réussir à l’être quand je défends. Je dois aussi mieux couper les trajectoires, prendre la balle plus tôt. Il faut encore hausser mon niveau de jeu tout simplement. Je n’étais pas loin du Masters en simple aussi c’est vrai, mais encore un peu quand même… L’an prochain ? Je vais essayer, ça c’est sûr !"
Allez-vous renforcer votre équipe ?
"Je vais prendre Sam Verslegers avec moi l’année prochaine. Il a travaillé avec Kim. Il est tout : physio, osthéo, massages… Il est très bien. Il sera quinze semaines avec moi et c’est nécessaire. Cette année, j’ai beaucoup joué et je me suis rendu compte que la récupération est encore plus importante que le match."