Djokovic n°1, ça ne lui suffit pas !
Le Serbe a refusé de trop s’étendre sur le sujet : il est 100 % concentré sur Paris et Londres.
- Publié le 02-11-2018 à 07h10
- Mis à jour le 02-11-2018 à 08h21
Le Serbe a refusé de trop s’étendre sur le sujet : il est 100 % concentré sur Paris et Londres. Novak Djokovic, pour le moment, se réjouit mais pas trop de son retour à la première place mondiale et c’est d’ailleur le message que son clan fait passer ici à Paris depuis mercredi et le forfait de Rafael Nadal : être n°1 mondial lundi, c’est bien, mais être le n°1 final après Londres, c’est mieux.
L’appétit vient en gagnant, car en mars quand il était au fond du trou, le Djoker aurait été sur un nuage si on lui avait dit que le lundi 5 novembre il serait de retour à la première place mondiale. Mais après les titres à Wimbledon, Cincinnati, l’US Open et Shanghai, Nole ne rêve plus que d’une chose : être le patron au coup de sifflet final de l’année.
"Je suis évidemment heureux et très fier de cette performance mais je ne me suis pas trop penché sur le sujet et je ne me suis pas trop concentré là-dessus parce qu’on est en milieu de semaine et que j’espère surtout que ce classement sera encore le même à la fin de la saison, a expliqué Djokovic. Peut-être qu’en fin de semaine j’aurai plus de choses à dire sur le sujet mais là je ne peux pas être trop euphorique parce que je veux aller loin ici cette semaine, parce que Rafa et Roger sont encore dans la course pour le n°1 et puis aussi parce que j’étais triste de voir Rafa blessé."
Mais à force d’insister un peu, on a quand même pu lui faire lâcher que se retrouver de nouveau n°1 mondial deux ans après et vu tout ce qu’il avait traversé était "improbable", "une performance phénoménale" et "une sacrée aventure". Un sourire ici et là mais pour le reste, c’était un Djokovic ultra-concentré sur son tournoi qu’on a vu jeudi.
Un peu malade depuis le début de la semaine, il avait confié après son premier tour ne pas s’être senti très bien. Cela explique sans doute aussi sa grande prudence du moment même si jeudi il a encore laissé une belle impression face à Damir Dzumhur jusqu’à l’abandon de celui-ci à 6-1, 2-1. En quarts, il retrouvera Marin Cilic qui l’avait battu au même stade du tournoi en 2016 et qui, cette saison, l’a battu en finale du Queen’s avant que Djoko ne l’emporte en demi-finale à Cincinnati. Même si le Croate a du mal ces dernières semaines et a eu mal au genou ce jeudi, la menace est réelle. Mais il mène quand même 15-2 dans leurs duels.
"J’avais un très bon bilan face à lui jusqu’à ce match à Paris. Mais il aime jouer en indoor et peut compter sur un énorme service, beaucoup de puissance, mais je sais à quoi m’attendre." En cette fin de saison, Djokovic est prêt pour tout et a retrouvé la confiance digne de son rang : les 20 matches et 30 sets gagnés de suite en témoignent.