Dans l'aspiration de Xavier Siméon: "Le Doctor porte bien son nom"

Je ne vais pas m’attarder sur Marc Marquez, qui a assommé tout le monde hier, parce que s’il l’avait voulu il aurait pu aller encore bien plus vite. Il n’a jamais été à la limite.

Celui qui m’a le plus impressionné c’est Valentino Rossi. Il a la science de la course dans le sang. Quel sang-froid. Il sait observer, il sait rester calme, être patient, et malgré une machine inférieure à la concurrence il parvient à jouer devant.

Sa démonstration en Argentine a été limpide. La Yamaha était moins bonne que la Ducati dans les secteurs un et deux, mais en revanche, dans les secteurs trois et quatre, où la puissance moteur est moins importante, Valentino pouvait rivaliser.

Il a donc porté son attaque au début du troisième secteur, il a su rester à l’intérieur, et Dovi n’est pas revenu. C’était malin parce que même si la Ducati était repassée, il avait encore une chance de le battre.

Rossi c’est tout le contraire de son équipier Maverick Viñales. Il est super rapide Maverick, mais sachant que la Yamaha a un déficit de puissance il est stressé sur la moto et du coup moins efficace. Cela fait deux fois qu’il part en première ligne et deux fois qu’il est largué.

Le plus idiot, c’est qu’il ait chuté à cause de Morbidelli. Le pilote Yamaha privé avait fait une super course jusque-là, en allant percuter le pilote officiel de la marque il gâche son Grand Prix et celui des deux teams. Je pense que l’usine va lui remonter les bretelles.