Chelsea fixe le prix d’Hazard mais le Real n’est pas effrayé
Chelsea a fixé le prix de son joyau. Ce qui ne va pas effrayer le Real Madrid.
- Publié le 16-01-2019 à 05h43
- Mis à jour le 16-01-2019 à 08h11
Chelsea a fixé le prix de son joyau. Ce qui ne va pas effrayer le Real Madrid. Les grandes manœuvres concernant l’avenir d’Eden Hazard ont pris une nouvelle tournure. Dans ce dossier où elle joue gros, la direction de Chelsea aurait même désormais fixé un prix pour le Diable qu’elle ne cédera pas à moins de 110 millions d’euros selon la presse anglaise.
Les dirigeants londoniens le savent : impossible pour eux d’adopter l’été prochain la même ligne de conduite que lors du dernier mercato estival où leur position était très claire et tenait en un mot : intransférable. Le tout en raison de la situation contractuelle du Diable encore lié aux Blues jusqu’en juin 2020. D’où ce message lancé au marché : même s’il n’a plus qu’un an de contrat, hors de question de brader celui qui est parti pour réaliser sa saison la plus aboutie d’un point de vue statistique (dix buts et dix passes décisives en championnat) alors que les Blues n’ont pas abandonné non plus l’espoir de prolonger le contrat du joueur même si, selon nos informations, aucun rendez-vous ne figure pour l’instant à l’agenda.
Pour le Diable, Chelsea est prêt à toutes les folies avec une proposition mirobolante estimée à 340 000 euros brut par semaine, soit plus de 17,5 millions par an.
S’il venait à la parapher, Hazard deviendrait le joueur belge le mieux payé de l’histoire. Et s’il venait à partir, il deviendrait alors le Belge le plus cher de l’histoire, le premier dont le départ dépasserait les 100 millions d’euros, le passage d’Everton à Manchester United de Romelu Lukaku s’étant finalisé à hauteur de 85 millions.
Le prix affiché, élevé, n’a en tout cas rien de rédhibitoire pour le principal intéressé par le Brainois. À défaut d’être en forme sportivement, l’état de santé financier du Real Madrid est rayonnant, le club ayant apuré ses dettes depuis trois ans et ses comptes sont dans le vert avec un excédent de plus de 100 millions d’euros.
Si la rénovation de Santiago Bernabeu financée par un prêt de 575 millions contracté en septembre aura un impact économique, Florentino Pérez a pleinement conscience que vu la tournure que prend la saison, il devra se montrer plus actif sur le marché des transferts, lui dont le dernier gros transfert remonte à l’été 2014 avec les 80 millions d’euros investis à l’époque sur James Rodriguez.