Bruges doit construire sur les bases de la première mi-temps face à Dortmund
Le club Bruges a dominé Dortmund avant de plier sous la pression
- Publié le 19-09-2018 à 06h59
- Mis à jour le 19-09-2018 à 08h24
Le club Bruges a dominé Dortmund avant de plier sous la pression.On se l’est répété encore et encore : “Ca sent le match typiquement belge en Champions League.” Bruges est parvenu à faire taire les doutes qui nous ont harassés jusqu’à la 85e minute. L’histoire s’est ensuite répétée : un bête but encaissé qui remet en question un match de qualité.
Les Blauw en Zwart ont fait tout ce qu’il fallait pour ne pas tomber dans un panneau trop connu de nos clubs sur la scène européenne. Et comme souvent, c’est une erreur individuelle couplée à un peu de malchance qui a fait tomber la décision du mauvais côté.
Courageux mais asphyxiés jusqu’à ne plus trouver la moindre poche d’air dans leur propre moitié de terrain, envahie par une horde de maillots jaunes, les Brugeois savaient qu’ils s’exposaient à une attaque léthale en deuxième partie de match.
Le Club pourra toutefois bâtir sur les bases posées en première mi-temps. On y a vu des Brugeois orgueilleux voire téméraires qui ont évolué un niveau au-dessus de Dortmund. Avant de reculer et de jouer en bloc, ils se sont lancés à l’assaut d’un ténor européen. La fleur au fusil ? Absolument pas. Tout était calculé. D’une précision chirurgicale.
“Nous voulons prendre trois points et nous savons que nous en sommes capables.” Ruud Vormer avait promis un niveau de jeu digne de la Ligue des Champions. Des paroles transformées en acte sur le terrain. La déroute d’il y a deux ans face à Leicester (3-0) est à des années lumières de ce qu’ils ont montré ce mardi. Ce groupe a pris en expérience, en confiance et en qualité.
Un club belge n’aurait jamais osé aller chercher Dortmund dans sa propre moitié de terrain, Bruges l’a fait. La première mi-temps est un modèle de tactique et d’application. Les Brugeois ont dominé leur adversaire de la tête et des épaules se créant des occasions à répétition. Seule manquait la concrétisation. Un défaut qui se paie trop souvent cash en Europe.
Les Blauw en Zwart ont pris un énorme coup sur la tête mais peuvent rêver d’une campagne réussie s’ils jouent leurs cinq autres matches au niveau de leur première mi-temps.