Standard: Pocognoli encore arrêté par la malchance
Il va devoir se faire opérer de la hanche et sera absent entre deux et trois mois. Un nouveau coup dur pour le capitaine, qui souffre physiquement depuis le début de la saison.
- Publié le 21-12-2018 à 19h32
- Mis à jour le 22-12-2018 à 07h53
Il va devoir se faire opérer de la hanche et sera absent entre deux et trois mois. Un nouveau coup dur pour le capitaine, qui souffre physiquement depuis le début de la saison. Le jour de Noël, cela fera très exactement deux mois que Sébastien Pocognoli n’a plus disputé la moindre rencontre officielle avec le Standard. C’était lors de la visite de Krasnodar, durant laquelle il s’était mis en évidence sur son flanc. Depuis lors, il s’est contenté de deux petites apparitions sur le banc des réservistes, bien conscient qu’il n’était pas au maximum de ses possibilités.
Le gaucher liégeois souffre de la hanche et cette douleur n’est pas neuve. Cela fait déjà de (très) longs mois qu’elle le handicape, sans pour autant qu’une solution idéale puisse être trouvée. Il est donc allé consulter un spécialiste et le verdict est implacable : il faut passer sur le billard. "Initialement, l’intervention était programmée le 9 janvier prochain mais nous sommes parvenus à avancer cette date. Il sera donc opéré le 27 décembre, ce qui lui permettra de gagner deux semaines sur son processus de retour", confirme Michel Preud’homme.
Sébastien Pocognoli loupera entre deux et trois mois de compétition. "J’espère que ce sera deux mois", précise le coach. Quoi qu’il arrive, sa phase classique est d’ores et déjà terminée et il existe un espoir qu’il soit remis sur pied pour le début des playoffs. Au même titre qu’Obbi Oulare, il pourrait donc entamer ce mini-championnat avec moins de fatigue, mais aussi moins de rythme que le reste du noyau.
Tout aurait pu aller plus vite s’il avait été décidé immédiatement que l’opération était la meilleure solution. Mais le staff a, dans un premier temps, préféré privilégier d’autres voies de guérison qui, parfois, portent leurs fruits et nécessitent une rééducation de plus courte durée. Ce qui n’a donc pas été le cas pour Sébastien Pocognoli. "J’ai déjà vécu cette situation avec de nombreux joueurs. Parfois, on pense que l’opération est inéluctable et parfois, on croit trouver un remède sans passer par le billard. Et de temps en temps, il y a une zone grise. Dans ces cas-là, on étudie toutes les possibilités mais si le joueur rechute ou ne retrouve pas sa meilleure forme, l’intervention est obligatoire. Je ne pense pas avoir perdu du temps dans ce cas précis car il y avait une chance que cela se solutionne d’une autre manière", explique Michel Preud’homme.
C’est un nouveau sérieux coup d’arrêt pour le capitaine qui, depuis son retour en bord de Meuse, n’a pas été souvent verni sur le plan physique. Cette saison, il ne totalise que neuf petites apparitions, et une passe décisive sur la pelouse d’Anderlecht, alors qu’il comptait sur cette campagne pour retrouver son meilleur niveau. "J’ai fait une super préparation et je me sens bien", disait-il au début du mois de septembre.
Il n’a jamais pu mettre ce sentiment en application, ce qui, pour un compétiteur de son calibre, représente une énorme frustration. Le staff va donc devoir prolonger l’intérim de Konstantinos Laifis sur le flanc gauche, mais la mentalité de Poco risque de manquer dans le vestiaire. "Il sera quand même présent avec nous durant sa rééducation. Et puis, il pourrait aussi venir un ou deux jours au stage hivernal."