Les phases arrêtées, la nouvelle arme du Standard
C’est une nouveauté initiée depuis la fin de la phase classique : le Standard est de plus en plus efficace sur les coups de pied arrêtés.
- Publié le 16-04-2019 à 07h53
- Mis à jour le 16-04-2019 à 07h54
C’est une nouveauté initiée depuis la fin de la phase classique : le Standard est de plus en plus efficace sur les coups de pied arrêtés.On commence par une petite devinette : quel est le point commun entre les cinq derniers buts marqués par le Standard ? La réponse est assez simple : ils ont tous été marqués sur des phases arrêtées.
Face à Anderlecht, avant l’arrêt définitif de la rencontre à la demi-heure de jeu, Razvan Marin a marqué sur coup franc direct et Paul-José Mpoku sur penalty. À La Gantoise, Renaud Emond a ouvert le score sur un coup franc donné par Milos Kosanovic et Razvan Marin a offert la victoire aux Liégeois sur penalty. Et face à l’Antwerp, Kostas Laifis avait inscrit le but du 3-1 sur un coup franc de Marin, en fin de rencontre.
Le dernier but de plein jeu marqué par les Rouches est donc celui de Luis Pedro Cavanda, sur un assist de Moussa Djenepo, face aux Anversois, en ouverture des PO1.
Si l’on remonte encore un peu plus loin dans le temps, on se souviendra que Merveille Bope Bokadi avait marqué à la suite d’un corner de Kosanovic pour initier la remontada face à Waasland-Beveren lors de la dernière journée de phase classique. Qu’Emond avait ouvert le score sur un corner du Serbe la semaine précédente, au Cercle. Et que Marin avait marqué à la suite d’une combinaison sur corner lors de Standard-Mouscron, toujours avec Kosanovic, le 1er mars.
Bref , sur les sept derniers matchs, les Rouches ont marqué à sept reprises sur phases arrêtées. Une tendance nouvelle qui contraste avec la majeure partie de la phase classique (12 buts sur coups de pied arrêtés en 27 matchs). Mais aussi avec la saison dernière, où le Standard était l’une des équipes les moins efficaces de Pro League sur phases arrêtées.
Comment expliquer que les Liégeois soient désormais redoutables à l’arrêt ? Par le travail minutieux effectué au quotidien par Michel Preud’homme et Emilio Ferrera, évidemment. Par un grand sang-froid sur penalty, aussi (100 % de réussite dans cet exercice cette saison sur huit tentatives toutes compétitions confondues), quel que soit le tireur (5 pour Mpoku, 4 pour Emond et 1 pour Orlando Sa et Marin).
Mais aussi par la qualité de frappe de deux hommes : Razvan Marin et Milos Kosanovic. Le pied droit du Roumain semble plus affûté que jamais, comme en témoignent ses statistiques (7 buts, 8 assists cette saison) et sa frappe précise et puissante qui a laissé Didillon sur place, vendredi soir, avant la première interruption de la rencontre. Et le pied gauche du Serbe fait un bien fou. Depuis son retour comme titulaire en défense, début mars, Kosa carbure au rythme d’un assist tous les deux matchs, ce qui le rend précieux dans toutes les zones du terrain.