Le Standard est sur les bons rails, Milinkovic-Savic pas encore
Si Milinkovic-Savic n’est pas encore prêt, le nouveau Standard est sur les bons rails.
- Publié le 08-07-2019 à 07h02
- Mis à jour le 08-07-2019 à 08h25
Si Milinkovic-Savic n’est pas encore prêt, le nouveau Standard est sur les bons rails. L e début du championnat est dans trois petites semaines. Et le mot d’ordre qui se dégage est la sérénité suite à la semaine de stage que les Rouches viennent de passer à Kamen, en Allemagne. "Les conditions de travail étaient excellentes, on a partagé deux fois face à des équipes plus loin que nous dans la préparation (Sonderkyske et Oleksandria). Je suis donc satisfait du stage", indiquait Michel Preud’homme samedi soir. Le coach liégeois est également revenu sur quelques enseignements plus spécifiques du début de préparation, en toute décontraction.
1. Cop tient la forme
Déjà buteur à deux reprises face à Braine, Duje Cop a confirmé sa bonne forme face à Oleksandria en inscrivant le premier but du Standard de la tête. Un but qui est venu couronner un stage réussi, durant lequel l’attaquant croate, que l’on n’attendait plus après son prêt à Valladolid la saison dernière, s’est montré efficace. "Il travaille bien", se réjouissait Michel Preud’homme. "II a beaucoup de profondeur dans son jeu, j’aime bien cela. La saison passée, cela n’avait pas bien fonctionné durant les entraînements et les premiers matchs mais il est en train de montrer de belles choses."
2. Emond s’épanouit à droite
Depuis le début de la préparation, c’est principalement sur le flanc droit que Renaud Emond est positionné. Comme cela avait été le cas à plusieurs reprises la saison passée. Cela ne l’a pas empêché d’inscrire quatre buts depuis l’entame de la préparation. "Renaud a un flair incroyable pour profiter de la position des autres. Dans l’axe, il est rarement seul alors qu’en venant du flanc il a beaucoup plus de possibilités pour s’isoler. Il sait où il doit se positionner. C’est très positif. Mais cela ne veut pas dire qu’il jouera là tout le temps", indiquait MPH.
3. Milinkovic-Savic ne rassure pas
Deux matchs, deux erreurs. Les débuts de Vanja Milinkovic-Savic avec le Standard sont tout sauf rassurants. "Il peut faire mieux, c’est certain", ne cache pas le T1 liégeois. "Il n’est pas encore au niveau physiquement, ni dans la concentration. On savait qu’il n’avait pas joué énormément et, à mon avis, il n’a rien fait durant la préparation avant de nous rejoindre. Il est un peu lourd, dans ses réflexes comme dans ses mouvements. Pour le moment, je ne vois pas le joueur que j’ai analysé. On va lui donner du temps, évidemment. Mais nous avons d’autres gardiens…"
4. Le noyau est très large
Ce qui frappe en ce début de saison, c’est la largeur du noyau rouche. Vingt-neuf joueurs (dont des jeunes) ont participé au stage à Kamen et quatre internationaux doivent encore revenir (Bastien, Mpoku, Fai, Bokadi). "Ils vont devoir prendre des vacances et se reposer sinon ils ne tiendront pas toute la saison", souligne MPH. "Mais nous avons solutionné ce problème en achetant rapidement nos nouveaux joueurs et on voit que leur intégration est bonne. Et si tout le monde est concentré, je n’ai aucun souci à travailler avec beaucoup de joueurs. Cela booste la concurrence."
5. Le mercato n’est pas terminé
Si le Standard a déjà effectué dix transferts, le mercato n’est pas terminé. "On sait qu’il peut y avoir des offres pour certains de nos joueurs et on prendra les décisions qui s’imposent en temps voulu." Et dans le sens des arrivées, le remplaçant de Marin est encore attendu. "Mais on a Bokadi, qui va revenir, Agbo, qui est là, et Amallah, qui a le coffre pour jouer à cette position. Avec sa polyvalence, Gavory est aussi une solution. Donc, on ne peut pas vraiment dire que le remplaçant de Marin n’est pas encore là." Une chose est certaine, si un ou plusieurs joueurs doivent encore arriver, ils auront le profil qui correspond à la nouvelle identité du Standard. "On veut des garçons qui ont des qualités mais qui sont aussi capables de mettre de l’intensité dans leur jeu, de multiplier les sprints, d’apporter de la vitesse… C’est ça, le foot moderne. L’année passée, on n’avait pas toujours la capacité de répéter les efforts. On veut y remédier."