Le stage du Standard: tout sauf des vacances
Avec l’Antwerp, les Rouches sont les premiers à partir en stage hivernal, ce vendredi. Ils ne vont pas chômer.
- Publié le 04-01-2019 à 07h28
- Mis à jour le 04-01-2019 à 10h36
Avec l’Antwerp, les Rouches sont les premiers à partir en stage hivernal, ce vendredi. Ils ne vont pas chômer.
Tactiquement: "Répéter les gammes… et se perfectionner"
C’est avec une bonne dose de confiance que le Standard s’envolera pour Marbella, ce vendredi matin, pour une semaine de stage. Car la fin de l’année 2018 a montré de nets progrès dans le jeu liégeois.
Tactiquement, on sent que les idées de Michel Preud’homme et Emilio Ferrera sont en train de se mettre en place. Avec une certaine flexibilité. Si les Rouches ont terminé en fanfare la première partie de championnat en 4-2-3-1, le dispositif tactique le plus utilisé depuis le début de la saison, le 4-3-3, le 4-4-2 et le 3-5-2 (à Saint-Trond ou encore à Akhisar) ont également été employés, souvent à bon escient.
"Pendant le stage, on va perfectionner certaines choses", ne cachait pas Michel Preud’homme avec Charleroi - Standard, le jour de Noël. "On a déjà amené énormément de nouveaux concepts depuis le début de la saison et on va profiter de la semaine de stage pour revoir les gammes."
Et mettre en pratique ces apprentissages lors de deux rencontres amicales, face à des adversaires de qualité : Mayence (le 8 janvier) et Mönchengladbach (le 11 janvier).
"Si j’ai choisi deux matchs amicaux, c’est pour donner du temps de jeu à tout le monde et tester des choses", soulignait MPH. "C’est important, dans notre évolution."
Physiquement: Transpirer pour être performant jusqu'en mai
Traditionnellement, la période de stage hivernal est aussi mise à profit par le préparateur physique, Renaat Philippaerts, pour prendre à son compte l’une ou l’autre séance. Non pas pour éliminer les éventuels excès faits durant les fêtes mais histoire de permettre à chaque joueur de tenir le coup jusqu’à la fin des PO1, lors d’une deuxième partie de saison où les matchs vont s’enchaîner (et pas face à n’importe qui puisque le Standard affrontera l’Antwerp, Anderlecht et Genk avant le 8 février).
"C’est le moment pour remettre un travail physique", indiquait Michel Preud’homme fin décembre. Si la charge de travail physique sera, évidemment, moins importante que lors d’une pré-saison, où on travaille surtout le fond, elle sera tout de même conséquente. Les Rouches en sont bien conscients : ils vont transpirer à Marbella. Mais il faut savoir souffrir maintenant pour en récolter les fruits en fin de phase classique et, surtout, durant les playoffs.
Mentalement: garder cette régularité
"Avec le Standard, c’est toujours comme ça, ça va, ça vient…"
Cette phrase, signée Paul-José Mpoku après la victoire contre le Club Bruges, début octobre, a longtemps résumé la première partie de saison du Standard, durant laquelle les Liégeois étaient tantôt étincelants, tantôt décevants.
Mais depuis quelques semaines, la donne semble avoir changé. Certains diront que les Rouches ont montré deux visages face à Ostende. Mais ils menaient alors 3-0 après 23 minutes de jeu. Depuis la plantureuse victoire face à Zulte Waregem, le 16 décembre dernier, le Standard semble être en train de trouver une certaine régularité dans ses performances. Et la victoire au caractère acquise sur la pelouse de Charleroi, le 26 décembre dernier, est une preuve de maturité.
Alors qu’ils sont en train de grandir, les Liégeois doivent désormais parvenir à conserver cette régularité. Cela passera par un travail mental lors du stage à Marbella. Non seulement pour faire comprendre aux joueurs qu’on les attend à leur meilleur niveau chaque semaine mais aussi pour souder encore un peu plus les liens dans un groupe qui s’entend déjà très bien.
Car s’il veut faire de belles choses dans les prochaines semaines, le Standard devra le faire en équipe.