Antwerp-Standard: encore un coup des anciens Rouches
En supériorité numérique, le Standard n’est pas parvenu à conserver son avantage au Bosuil car Mbokani passait par là.
- Publié le 26-01-2019 à 06h58
- Mis à jour le 26-01-2019 à 08h30
En supériorité numérique, le Standard n’est pas parvenu à conserver son avantage au Bosuil car Mbokani passait par là.
Le Standard a ramené un point de son déplacement à l’Antwerp. Dans l’absolu, ce n’est pas un mauvais résultat pour les Liégeois, face à une équipe anversoise dont on connaît les qualités physiques (neuf joueurs du onze anversois dépassaient le mètre 85), le marquage individuel strict (Borges n’a par exemple pas lâché Carcela) et l’impact qui est mis dans chaque duel.
Ce physique qui avait mis à mal les Rouches, à Sclessin lors du match aller, a pourtant fait un peu moins de dégâts, ce vendredi soir. Car les petits formats liégeois (seuls quatre Standarmen dépassaient le mètre 85) avaient décidé de jouer au football pour contrer les géants du Bosuil.
Si dans la première demi-heure cela avait été plutôt compliqué, les joueurs de Michel Preud’homme, jeune soixantenaire, étaient parvenus, grâce à une organisation sérieuse, à ne pas laisser d’espace aux avants de l’Antwerp.
En parallèle, les Rouches faisaient preuve de maturité en ne répondant pas aux diverses provocations anversoises, à l’image de Carcela et Djenepo, restés calmes malgré les coups reçus dans leurs chevilles.
Le calme, les joueurs de Böloni étaient les premiers à le perdre, au moment où le Var n’est pas intervenu pour une phase litigieuse de Laifis face à Bolingi dans le petit rectange. Cela a eu le don de faire craquer Lamkel Zé, exclu après avoir reçu deux cartes jaunes (stupides) presque simultanément.
Dans un scénario qui semblait parfait, le Standard profitait du… Var, intervenu à bon escient pour la seconde fois en deux semaines, pour ouvrir le score, grâce à Renaud Emond, bien servi par Carcela (pas hors-jeu).
Mais pour gagner au Bosuil cette saison, il en faut plus. Et Sinan Bolat, sorti intelligemment, s’est rappelé aux bons souvenirs de ses anciens supporters en étant à la base de la contre-attaque qui a mené l’égalisation anversoise. Par qui ? Un autre ancien Rouche. Dieumerci Mbokani évidemment, auteur d’un excellent match à la pointe de l’attaque dans un duel qui valait le coup d’œil avec Luyindama.
Quelle conclusion en tirer pour les Liégeois ? Que le plan mis en place a presque fonctionné à la perfection. Mais que sur la route de la perfection, justement, il y a encore un peu de boulot.
Et la venue d’Anderlecht, dimanche prochain, s’inscrit comme une belle occasion de confirmer les progrès effectués par le Standard de Preud’homme. Qui se déplacera ensuite chez l’impressionnant leader genkois. Où on pourra alors juger s’il a la carrure d’un prétendant au titre ou non.