Theo Bongonda a crucifié le Club
- Publié le 24-11-2018 à 07h40
- Mis à jour le 24-11-2018 à 08h06
Impliqué dans les trois buts, l’ailier waregemois a utilement poli son image. Theo Bongonda assure que Bruges ne l’a jamais perdu de vue. Le jeune ailier ne pouvait pas mieux soigner son image : il a provoqué un penalty et inscrit deux buts, dont un superbe. Il a incarné le point d’orgue d’une organisation waregemoise impeccable. Zulte Waregem mérite sa large victoire.
Battu pour la première fois à domicile le Club a, lui, magistralement raté son match. Offensivement, il n’a jamais pu se dépêtrer des trois lignes que Zulte Waregem avait étalées loin devant son rectangle. Trop poussif à la construction, trop peu imaginatif, trop imprécis, pas assez incisif, il n’a guère inquiété Bossut. Défensivement, il a payé cher son manque d’autorité et un positionnement général défaillant. Acordé justement, après consultation du VAR, pour un croche-pied de Nakamba sur Bongonda, le penalty converti par Harbaoui lui a fait mal (0-1).
Le Club ne s’est rebiffé, en accélérant enfin, que dans le troisième quart d’heure. Vanaken avait d’abord manqué, de la tête, la concrétisation d’un centre parfait de Vormer. Puis le même joueur n’avait pu ponctuer un coup franc à l’angle du petit rectangle.
Zulte Waregem avait peu réagi mais il avait toujours réussi ses contre-attaques. Comme à la 44e quand, sur service de De Pauw, Bongonda avait doublé le score dans une défense absente (0-2). Comme, surtout, à la 51e, quand le même Bongonda réussit un exploit personnel pour fixer la défense brugeoise et placer le ballon hors de portée d’Horvath (0-3).
Toujours maladroit, le Club n’abdiqua pas. De fauw dévia dans ses filets un centre de Vormer (1-3). C’était trop peu, beaucoup trop peu pour revendiquer davantage.