Standard - Charleroi, les stats sont contre Felice Mazzù…
L’entraîneur des Zèbres ne s’est jamais imposé à Sclessin et n’a vaincu qu’à une seule reprise Michel Preud’homme…
- Publié le 14-09-2018 à 19h11
- Mis à jour le 15-09-2018 à 09h03
L’entraîneur des Zèbres ne s’est jamais imposé à Sclessin et n’a vaincu qu’à une seule reprise Michel Preud’homme… La saison de Charleroi peut enfin commencer. Après un été compliqué mathématiquement (six points sur dix-huit) et une fin de mercato de folie avec les départs de Kaveh Rezaei et Amara Baby mais surtout l’arrivée de cinq joueurs, le Sporting va se lancer dans sa course-poursuite pour terminer la phase classique dans le Top 6 . Et la première étape de son road movie s’apparente à un classique avec un déplacement à Sclessin. Un voyage qui n’a jamais été très fructueux pour les Zèbres avec Felice Mazzù au volant.
"Je ne me suis jamais imposé à Sclessin, explique l’entraîneur hennuyer. Pourtant, on aborde ce match comme les autres. Je pense que dans le passé on a fait de bonnes et de moins bonnes prestations au Standard. Cela fait aussi un certain temps qu’on n’a plus marqué à Liège. On va essayer de corriger tout cela. Il y a toujours une ambiance spéciale à Sclessin et j’espère qu’avec la maturité présente dans mon groupe, on va pouvoir passer au-dessus de cela. Il faut se retirer de la tête tous les antécédents qui existent entre les deux clubs."
Et pour une fois , le coach des Zèbres trouve que la semaine précédant le choc wallon a été assez calme. Ce qui n’est pas pour lui déplaire.
"C’est la première saison depuis que je suis à Charleroi où je n’ai pas vu défiler dans les médias des articles où on opposait les deux clubs. Je trouve cela bien. Il y a des choses qui changent donc peut-être que ce samedi, d’autres choses vont changer."
Comme par exemple la tendance qui veut que Felice Mazzù ne gagne quasiment jamais un match quand il défie Michel Preud’homme (NdlR : une victoire en onze confrontations).
"C’est qu’il est plus fort que moi , analyse avec humour le T 1 carolo . Il a l’habitude de coacher des équipes qui jouent le titre. Il a d’ailleurs gagné beaucoup de trophées. Cela veut dire qu’il a à sa disposition des équipes du top. C’est peut-être une des raisons. De toute façon, je ne pars jamais dans l’idée de gagner contre tel ou tel entraîneur. J’essaie surtout de faire gagner mon groupe."
Pour cela , Charleroi devra au moins marquer un but, ce qui n’est plus arrivé à Sclessin depuis le 20 octobre 2013.
"On a assez de potentiel offensif pour marquer. Mais le plus important n’est pas là. Le plus important est de prendre des points. On n’a pas eu, en matiière de points, un début de saison simple. C’était même compliqué. On a quand vu de très bonnes choses. Si au niveau des points ce n’était pas aussi brillant que la saison dernière, au niveau du contenu, nous avons été meilleurs. Malheureusement, on ne juge le football que sur les résultats. Par rapport au statut du club et par rapport à nos objectifs, on ne compte pas assez de points. Donc, oui, le plus important est de prendre rapidement des points. Face au Standard ou contre n’importe qui."
Contre les Rouches, Felice Mazzù pourrait aligner la même équipe que lors de la victoire à Mouscron. Mais ce n’est pas une certitude.
"Il y a deux manières de voir les choses. Soit on est conscient qu’on va défier un adversaire de qualité et on essaie de s’adapter. On donne alors un message au groupe comme quoi on doit limiter les dégâts. Soit on garde la continuité par rapport au match face à Mouscron et on conserve la confiance qui s’est installée. Il faudra tenir compte des deux paramètres pour aligner mon onze de base."