Sans l’arrêt du match, c’était 5-0... Pourquoi les Mauves auraient sans doute pris l’eau à Sclessin

Impossible à affirmer, mais logique à supposer.

Jamais Anderlecht n’aurait pu battre le Standard. Les Mauves auraient sans doute pris l’eau.

À 10 contre 11 de surcroît. L’arrêt du match par M. Lambrechts ne doit pas occulter le triste niveau d’Anderlecht qui a confirmé son statut de plus mauvaise équipe des playoffs.

De loin.

Les latéraux prennent l’eau

Dennis Appiah et James Lawrence sur les côtés de la défense. C’est trop court pour aller au Standard.

Le latéral français a bien dépanné ces derniers temps mais a encore des manquements. Sur la percée de Kostas Laifis qui a failli amener un but d’Alen Halilovic, il est mal positionné, lit mal la trajectoire du ballon et n’a pas la vitesse pour aller chercher le Chypriote.

L’international gallois n’est, lui, pas à sa place sur le côté gauche. Il n’a pas assez de réflexes à ce poste et ça s’est vu sur le but annulé d’Halilovic. En deux mouvements du Croate, Lawrence était totalement à la rue.

Kara maladroit

Ils n’étaient pas les seuls en difficulté dans la ligne défensive. Kara n’a pas compris comment gérer Djenepo. L’attaquant allait tout simplement trop vite pour le Sénégalais qui l’a fauché une première fois sur une accélération du Standardman.

Il l’a ensuite touché à deux reprises dans le rectangle provoquant un penalty. Un geste maladroit qui a signé la fin du match d’Anderlecht.

Didillon dans le creux

En début de saison, quand la défense prenait l’eau, Thomas Didillon surnageait. Ce n’est plus le cas ; le Français a montré certaines limites. En quatre rencontres de playoffs, il a commis trois erreurs.

Sur le coup franc de Marin, il tarde a réagir et ne décolle presque pas du sol. Cette balle ne devait jamais rentrer.

Même Verschaeren n’y parvient plus

Pas une occasion avant 24 minutes de jeu. La statistique est triste mais avérée. Ils n’ont pas une seule fois su poser leur jeu. Leur seule action se déroule d’ailleurs sur un contre rapidement mené par Adrien Trebel mettant sur orbite Yannick Bolasie.

Même Yari Verschaeren ne parvient plus à jouer comme on l’avait vu avant le début des playoffs. Il ne reçoit plus aucun ballon et ne peut plus faire parler sa technique.

Les cadres absents

On ne va pas le blâmer. Il n’est pas supposé mener l’équipe comme il a pu le faire. Des cadres que sont Sven Kums et Adrien Trebel ont été dans le dur autant offensivement que défensivement.

Anderlecht est en droit d’en attendre bien plus de ce duo supposé porter l’équipe.