Dispute et moments difficiles: les raisons du retour de Kara à Anderlecht!
Anderlecht va articuler sa défense autour du Sénégalais qui est arrivé au stage en Espagne mercredi soir. Milic est, lui, pisté par Zulte Waregem.
- Publié le 10-01-2019 à 07h24
- Mis à jour le 10-01-2019 à 08h16
Anderlecht va articuler sa défense autour du Sénégalais qui est arrivé au stage en Espagne mercredi soir. Milic est, lui, pisté par Zulte Waregem. Kara Mbodji est de retour. Le défenseur central a mis fin à son prêt à Nantes pour revenir à Anderlecht où le club veut faire de lui le taulier de la défense. Il a rejoint le groupe ce mercredi soir en Espagne.
Le Sénégalais a vécu des moments difficiles à Nantes, où il était prêté depuis la fin de l’été. Il avait enfin trouvé sa place dans le onze de base depuis la décision du coach Vahid Halilhodzic de passer dans un système à trois derrière.
Il y a toutefois eu de l’eau dans le gaz entre Kara et son coach ces derniers jours. Remplacé mardi soir, il a refusé de serrer la main de son entraîneur au moment de quitter la pelouse. Il ne s’est d’ailleurs pas présenté au décrassage ce mercredi matin.
Les Mauves se frottent les mains suite à cette altercation (les hommes en sont presque venus aux mains selon les médias français). La direction sportive n’a même pas dû activer ses réseaux pour aller chercher un renfort de poids… et à faible coût.
Anderlecht voit en Kara un possible homme de la situation. Il est puissant, précis à la relance et c’est un vrai meneur. Dans le groupe, on voit son retour comme une belle opportunité. Le Sénégalais est très apprécié du vestiaire.
Le joueur est, lui, très content de son retour à Bruxelles. Outre le fait qu’il revient dans une ville qu’il aime, sportivement, il passe du statut de troisième choix à Nantes à celui de big boss de la défense voire du groupe à Anderlecht. Un rôle de patron que Kara affectionne et qui a fait office d’argument supplémentaire pour le pousser à revenir.
Depuis le début de saison, seul Sebastiaan Bornauw est au niveau. Faire revenir un joueur du calibre (footballistique et humain) de Kara va faire du bien à la ligne arrière mais aussi au jeune défenseur.
À 19 ans , le Bruxellois s’est érigé en patron de la défense. Avec un certain panache mais surtout à défaut de vrai patron. La direction anderlechtoise est satisfaite de sa belle évolution mais ne veut pas le voir se cramer en endossant trop de responsabilités.
Derrière lui, on compte les déceptions. James Lawrence et Antonio Milic semblent courts pour le niveau attendu, Bubacarr Sanneh a du mal à s’adapter et joue la boule au ventre tandis qu’Ognjen Vranjes (outre ses débordements hors du terrain) chasse son tempérament naturel de peur d’être jugé et/ou exclu.
Les deux derniers pourraient changer grâce à la magic touch de Fred Rutten, lui qui a su gérer les pires caractères.
Pour Antonio Milic, un départ est a priori d’actualité. Le défenseur croate est sur les tablettes de certains clubs. Zulte Waregem a d’ailleurs fait une tentative d’approche pour un prêt.
Il n’est pas spécialement chaud à cette idée mais l’arrivée de Kara et les habitudes en 4-3-3 de Fred Rutten réduisent énormément ses chances de jouer.