La grande forme de Lukaku et Meunier avant de s'affronter
Thomas Meunier, mais surtout Romelu Lukaku, sont à nouveau portés par une dynamique positive.
- Publié le 06-03-2019 à 06h27
- Mis à jour le 06-03-2019 à 08h00
Thomas Meunier, mais surtout Romelu Lukaku, sont à nouveau portés par une dynamique positive.
L’un pourrait servir de modèle à suivre à l’autre. Remplaçant à l’aller, Romelu Lukaku débutera ce mercredi soir et portera sur ses larges épaules une grande partie des espoirs de remontée de Manchester United qui serait fantastique. Thomas Meunier n’était pas à Old Trafford il y a trois semaines. Mais le défenseur est lui aussi sur le retour. Gros plan sur leurs trajectoires respectives.
Lukaku, l’axe du bien
Au départ, Ole Gunnar Solskjaer se plaisait à rappeler qu’il comptait "six joueurs pour trois places", ce qui n’avait pas empêché le Norvégien de vite dégager une hiérarchie offensive avec Anthony Martial et Jesse Lingard sur les côtés pour encadrer Marcus Rashford. Ce qui ne laissait que des miettes à Romelu Lukaku, Juan Mata et Alexis Sanchez.
Le Diable, absent lors des deux premiers matchs de son nouveau manager, avait eu la malchance de ne pas être présent lorsque le puzzle s’est formé. Mais en étant le seul attaquant à être passé entre les gouttes de cette incroyable épidémie de blessures des dernières semaines, le voilà totalement relancé. Après s’être sacrifié aussi.
Plus encore qu’à Arsenal où il avait déjà joué à droite, son match contre Liverpool débuté dans un duo d’attaque avec Rashford mais terminé en position d’ailier droit parce que son compère se trouvait sur une jambe a mis en lumière son abnégation.
"Son attitude et son abattage ont été fantastiques", avait salué Solskjaer qui l’a un peu titularisé par défaut seul en pointe sur le terrain de Crystal Palace avant de l’aligner aux côtés de Rashford contre Southampton. Et en retrouvant son habitat naturel, Lukaku a retrouvé son efficacité avec un doublé à chaque fois.
"Pour moi, c’est probablement le finisseur le plus naturel de l’équipe, le meilleur même", a rappelé sur BT Sport Rio Ferdinand. "Mais les exigences à Manchester United font que cela ne suffit pas."
Ce que le Diable a parfaitement assimilé et ce qui lui vaut d’être plébiscité : 58 % des personnes interrogées dans un sondage du Manchester Evening News souhaitent le voir débuter à Paris en pointe contre 38 % à Rashford et 4 % pour Martial.
Meunier d’attaque
Sa commotion cérébrale contre Bordeaux le 9 février dernier qui lui a valu d’être absent au match aller puis de manquer trois autres rencontres de championnat dans la foulée ne lui a pas fait perdre son autodérision.
"Tuchel m’a mis directement titulaire, notamment pour faire souffler les cadres", s’amusait Thomas Meunier après avoir effectué son retour en Coupe contre Dijon. À ses 90 minutes face aux Bourguignons ont suivi 90 autres minutes à Caen. Pour un bilan forcément positif.
Défensivement d’abord, le Diable a affiché sa solidité, avec notamment un sauvetage remarqué devant les Dijonnais et il a parfaitement réussi à contenir le très rapide Caennais Casimir Ninga. Le tout en étant percutant offensivement avec un but contre Dijon et une frappe repoussée par le gardien caennais qui a permis à Mbappé d’offrir la victoire aux siens.
Que ce soit en piston seul dans son couloir ou dans un schéma plus classique à quatre défenseurs utilisé lors de ces deux matchs, Meunier a rappelé tout ce qu’il pouvait apporter en matière de percussion. Ce qui ne lui permet pas de déloger Thilo Kehrer qui, avec sa solidité et sa polyvalence, présente aussi des atouts, mais bien de le menacer...