Ewan est le seul à s’être classé dans le top 3 des 5 sprints

Après deux éditions sans le moindre succès, le dernier avait été enlevé par André Greipel sur les Champs-Élysées fin 2016, la formation de John Lelangue et de Marc Sergeant connaît elle aussi un Tour euphorique. Ses coureurs y comptent déjà deux succès d’étapes, quatre prix quotidiens de la combativité (sur dix étapes en ligne), un maillot blanc porté par Ewan le premier jour et neuf à pois rouges de meilleur grimpeur pour Tim Wellens.

Sous sa forme actuelle, la formation belge existe depuis 2012 mais le Lotto est présent dans le cyclisme comme sponsor ou co-sponsor d’une équipe cycliste depuis 1984. C’est en fait la 34e participation consécutive d’une équipe Lotto depuis 1985 et l’Australien lui a apporté sa 35e victoire d’étape !

Il perpétue la tradition des grands sprinters Robbie McEwen et André Greipel qui, depuis le début du siècle, ont apporté vingt-deux succès d’étapes, trois maillots verts et un jour en jaune à l’équipe belge.

Sur ce Tour, où aucun sprinter ne domine ses rivaux, au contraire de certains lors d’éditions récentes (3 succès pour Greipel et Cavendish en 2012, 4 pour Kittel en 2013, 4 pour Kittel en 2014, 4 pour Greipel en 2015, 4 pour Cavendish en 2016 et 5 pour Kittel en 2017), le coureur australien, dont la maman est d’origine coréenne, est celui qui montre la plus grande régularité.

Le seul, comme on le verra ci-contre, à s’être toujours classé parmi les trois premiers des cinq étapes qui se sont terminées au sprint depuis le Grand Départ à Bruxelles. Pour lui, comme pour Elia Viviani ou Dylan Groenewegen, deux occasions devraient encore se présenter, mardi prochain à Nîmes, puis aux Champs-Élysées, le dernier jour, pour tenter de déterminer qui est le roi des sprinters de ce Tour 2019.