Tour d'Italie: Personne ne domine les sprints
Après Ackermann, Gaviria et Ewan, c’est au tour d’Arnaud Démare de s’imposer.
- Publié le 21-05-2019 à 22h38
- Mis à jour le 22-05-2019 à 07h47
Après Ackermann, Gaviria et Ewan, c’est au tour d’Arnaud Démare de s’imposer. Il y a eu cinq sprints depuis le début de ce Tour d’Italie. Pour quatre vainqueurs différents. Aucun sprinter ne parvient donc à dominer les arrivées massives sur ce Giro. Car, après les deux victoires de Pascal Ackermann, le plus prolifique jusqu’à présent, Fernando Gaviria (après le déclassement d’Elia Viviani), Caleb Ewan et désormais Arnaud Démare, depuis ce mardi, ont été les plus véloces pour la victoire. Ce bilan aurait peut-être été différent si Pascal Ackermann n’avait pas été éliminé dans l’importante chute qui s’est produite au dernier kilomètre.
L’Allemand n’a pas pu défendre ses chances de remporter une troisième victoire d’étape et d’être catalogué comme le plus rapide de l’épreuve. S’il ne souffre pas de fracture, l’Allemand est sérieusement brûlé et voit aussi revenir Arnaud Démare à une petite unité du maillot du classement par points. "Cela s’est produit tellement vite, je n’ai pas compris comment la chute s’est déroulée, mais le choc a été sérieux" , commente le coureur de Bora-Hansgrohe. "J’espère que cela ira pour la suite."
Sa déception était aussi grande que celle d’Elia Viviani. Qui a dû se contenter de la deuxième place derrière Arnaud Démare. "J’avais pris la roue de Caleb Ewan avant de produire mon effort" , explique-t-il. "Mais Démare, qui était fort, a produit le sien avant, de l’autre côté de la route, et je n’ai pas su le remonter." Arnaud Démare, lui, affichait un air soulagé sur le podium. "Je visais un succès sur ce Tour d’Italie, mais je n’étais pas parvenu à l’obtenir dans la première semaine" , commente celui qui a décroché sa première victoire sur le Giro. "Nous étions pourtant toujours bien présents dans les sprints, mais il nous manquait un peu de réussite. Que nous avons eue sur ce sprint. Nous avons à chaque fois eu le bon timing. Nous avons fait les bons choix aux bons moments et c’est ce qui a fait la différence. Je savais que ce sprint allait être très rapide et j’avais demandé à mes coéquipiers de me placer dans les dix premiers du peloton assez tôt. Et ils ont fait ça à merveille. C’est un soulagement. Maintenant, dans la tête, c’est parti !"
Les sprinters auront une nouvelle opportunité, ce mercredi. Leur avant-dernière possibilité, avant la 18e étape, jeudi prochain.