Stuyven, quelle domination!
Le Louvaniste a été l’homme fort de ce GPW : il a lancé lui-même les hostilités et s’est logiquement imposé
- Publié le 12-09-2018 à 22h33
- Mis à jour le 13-09-2018 à 09h58
Le Louvaniste a été l’homme fort de ce GPW : il a lancé lui-même les hostilités et s’est logiquement imposé La série de victoires des Lotto-Soudal sur le Grand Prix de Wallonie a donc pris fin ce mercredi. Jelle Vanendert, quatrième, n’est pas parvenu à apporter à son équipe une… quatrième victoire d’affilée sur la semi-classique wallonne. Qui est revenue à Jasper Stuyven. En cyclisme, ce ne sont pas toujours les plus forts qui s’imposent. Mais, ce mercredi, entre Blegny et Namur, le Louvaniste était bien le plus costaud du peloton.
Alors qu’il aurait pu se contenter de suivre les offensives pour profiter de sa pointe de vitesse dans la dernière ligne droite, le leader des Trek-Segafredo a lui-même attaqué. Dès la côte de Lustin, à 26 kilomètres de l’arrivée. Parti avec Warren Barguil, Kevin Reza et deux jeunes de l’équipe d’Axel Merckx, Sean Bennett et Joao Almeida (vainqueur cette année de Liège-Bastogne-Liège espoirs), il a ensuite vu revenir Jelle Vanendert, Guillaume Martin et Julien Simon sur la tête de course. Ce qui l’a poussé à accélérer à nouveau dans la montée suivante, celle de Tienne-aux-Pierres.
S’il n’est pas parvenu à y faire la différence, il a fait exploser le peloton, qui ne comptait plus que dix-neuf éléments au pied de la citadelle de Namur. "Dans laquelle les Roompot et les Fortuneo ont fait le train, ce qui m’arrangeait bien, car j’étais le seul de mon équipe", explique-t-il encore. "Quand j’ai vu Warren Barguil attaquer à un kilomètre et demi de l’arrivée, j’ai senti que c’était le mouvement que je devais contrer. Je me sentais vraiment bien sur ce Grand Prix de Wallonie, qui me motivait beaucoup. Et je suis content d’avoir pris la décision de durcir moi-même la course."
Quand Jasper Stuyven a contré l’ancien meilleur grimpeur du Tour de France, Dimitri Claeys est revenu sur lui, avant que Barguil, Martin et Vanendert ne fassent la jonction juste avant le dernier virage. "Je savais que je m’exposais en attaquant de si loin, mais je savais aussi que si j’abordais la dernière ligne droite en première position, peu de coureurs parviendraient à me passer", poursuit l’ancien vainqueur de Kuurne-Bruxelles-Kuurne. "Je suis très heureux de m’imposer sur cette épreuve que j’affectionne, sur laquelle je m’étais classé septième, en 2012, alors que je n’étais qu’espoir. C’est une très belle victoire, qui compte, pour moi."
Et qui compte aussi pour le Grand Prix de Wallonie, qui s’offre, comme chaque année, un vainqueur de prestige.