Lors de la course d’ouverture, l’ambiance est particulière: “Tout le peloton est nerveux au Nieuwsblad”
- Publié le 27-02-2019 à 07h16
- Mis à jour le 27-02-2019 à 07h24
Jens Keukeleire décrit l’atmosphère particulière qui règne autour de la course d’ouverture. C’est chaque année la même chose. Les jours qui précèdent le Circuit Het Nieuwsblad voient la pression monter de plusieurs échelons. Pour atteindre des sommets de nervosité quand le peloton va se rapprocher des premiers secteurs pavés ou des premiers monts flandriens, samedi. Mais pourquoi cette course est-elle si nerveuse ? Pourquoi la tension monte-t-elle à ce point, à tous les échelons du vélo ?
Cela résulte d’une longue attente. Car le Circuit Het Nieuwsblad est la première classique de la saison. La première course flandrienne. Les supporters fans de vélo l’attendent avec impatience à la sortie de l’hiver. Tout comme les coureurs, qui ont envie d’en découdre. Ce que confirme Jens Keukeleire.
"Même en hiver, quand je suis à quelques mois du Nieuwsblad et que je pense à cette course, je sens la nervosité", commente le sympathique coureur brugeois. "Cette course est très particulière. La nervosité y est vraiment intense. Dans le peloton, tu sens vraiment que c’est la première course importante pour tout le monde. Et que tout le monde l’aborde en étant déjà très bien préparé. Depuis dix ans, presque tout le monde a déjà fait un petit tour avant cette première course. Presque tous les coureurs ont au moins cinq ou dix courses dans les jambes. Si on a donc tous couru un peu partout, le Nieuwsblad reste cependant la première vraie course importante. Et cela amène donc cette grande nervosité. Pour les coureurs, mais aussi pour le staff de l’équipe."
Car tout doit être prêt. Mais selon le coureur brugeois, cette pression interne n’est pas la même dans toutes les équipes. "Quand j’étais chez Orica-GreenEdge, il n’y avait pas cette pression que je ressens désormais chez Lotto-Soudal par rapport à cette première classique de la saison", explique-t-il. "Dans mon ancienne équipe, le Nieuwsblad était une course comme une autre. C’est peut-être différent désormais, depuis que la première classique belge est devenue World Tour. Car les points y sont très importants. Mais chez Lotto-Soudal, je sens une énorme envie de bien faire pour cette course. En clair, si tu gagnes la course d’ouverture en Belgique, pour une équipe belge, tu peux dire qu’une grande partie de ta saison est réussie… C’est donc très nerveux."