Giro: Bilbao poursuit la moisson d’Astana
Le Basque a obtenu le 24e succès de l’équipe kazakhe en 2019.
- Publié le 18-05-2019 à 08h01
- Mis à jour le 18-05-2019 à 08h35
Le Basque a obtenu le 24e succès de l’équipe kazakhe en 2019. La septième étape du Giro, qui menait les coureurs de Vasto à l’Aquila, sur un tracé très vallonné, avait, sur le papier, tout pour être une étape de transition. Mais Jose Joaquin Rojas (Movistar), quatrième du classement général au départ, avait des fourmis dans les jambes et une furieuse envie de déposséder Valerio Conti (UAE Team Emirates) de son beau maillot rose. Cette situation a eu pour effet de générer une grosse bagarre à tous les échelons de la course. Les Astana, présents à deux dans la bonne échappée, ont finalement réussi à maintenir le peloton à distance. "C’était un très gros avantage d’avoir Andrey Zeits dans l’échappée parce qu’il roulait très fort. C’est pourquoi nous avons gardé un écart pour être plus détendus et ne penser qu’à la victoire. Il a été impres sionnant", avouait Pello Bilbao à l’arrivée.
Le Basque a profité du travail de son équipier pour s’imposer à l’Aquila et offrir à sa formation un 24e succès cette saison. "Ce fut une journée très importante pour moi. Il a fallu beaucoup de temps pour remporter ma première victoire sur un grand tour. Cela n’a été possible qu’avec une grande formation comme Astana", indiquait Pello Bilbao.
Après son excellente onzième place lors du contre-la-montre inaugural de Bologne, le coureur Astana a finalement confirmé qu’il était en grande forme. "Intégrer l’échappée était un peu improvisé. Au début, Dario Cataldo devait y aller. J’ai finalement essayé et j’avais de bonnes jambes jusqu’à la fin", témoignait le Basque de 29 ans. Mais ce succès prouve également que tout sourit actuellement à la formation kazakhe. Car une victoire de Pello Bilbao face à des coureurs tels que Tony Gallopin (Ag2R La Mondiale) et Davide Formolo (Bora-Hansgrohe) n’était pas jouée d’avance. Le coureur Astana a finalement devancé ses deux prestigieux compagnons d’échappée sur la ligne, privant ainsi le Français d’une victoire d’étape qu’il attendait tant. "Davide Formolo faisait une grosse impression, Pello Bilbao était fort et il a bien joué tactiquement. C’est dommage de passer si près, j’y ai cru toute la journée", regrettait Tony Gallopin à l’Aquila.
En cas de victoire sur ce Giro, le Français intégrera le cercle très fermé des coureurs qui se sont imposés sur les trois grands tours. Le puncheur d’Ag2R La Mondiale aura d’autres occasions d’y parvenir d’ici l’arrivée à Vérone. Si seulement un Astana ne l’accompagne pas.