De Gendt a apprécié le coup de force de Wallays: “On sait qu’il est costaud”
Le Belge a su résister de justesse au retour du peloton pour s’imposer
- Publié le 14-09-2018 à 07h35
- Mis à jour le 14-09-2018 à 07h36
Le Belge a su résister de justesse au retour du peloton pour s’imposer La voilà, la première victoire belge sur la Vuelta ! Nos représentants ont beaucoup tenté sur ce Tour d’Espagne. Notamment avec Dylan Teuns, qui a constamment échoué de peu. Jelle Wallays est lui parvenu à trouver l’ouverture. En réussissant une échappée dont il a le secret. Le fidèle coéquipier de Lotto-Soudal, qui n’hésite jamais à bosser pour ses leaders, avait pointé cette étape.
"J’ai été victime d’une chute après la dixième étape, j’ai souffert ensuite, et je me suis concentré sur l’objectif de tenter de gagner une étape", explique-t-il, radieux. "J’avais pointé cette étape. Tout le monde attendait qu’elle se termine au sprint, mais je sentais qu’il pouvait y avoir une opportunité."
Il a eu raison. Car en cette troisième semaine de course, de nombreux coéquipiers de sprinters sont fatigués. Ils étaient d’ailleurs peu nombreux à rouler derrière l’échappée de Wallays et ne sont pas parvenus à faire la jonction sur les fuyards. "Je sentais que je pouvais surprendre les sprinters", poursuit Jelle Wallays, parti avec le Norvégien Sven Erik Bystrom et le Néerlandais Jetse Bol. "Dans le final, il n’y avait plus que Bystrom avec moi. Nous avions 25 secondes d’avance à un kilomètre et demi de l’arrivée et j’ai pris l’option de me caler dans sa roue. Car il est sur papier plus fort que moi au sprint."
Avec le peloton qui se rapprochait d’eux à une grande vitesse, il fallait une bonne dose de sang-froid pour ne pas prendre de relais. "Je me concentrais uniquement sur la ligne d’arrivée, je savais, car le staff de mon équipe me l’avait dit, qu’elle était en léger faux-plat montant. Et j’ai tout donné au bon moment. C’est fantastique."
Déçu de ne pas avoir été sélectionné pour le Tour de France, le rouleur belge âgé de 29 ans a su tourner la page pour se concentrer sur la Vuelta. "Il nous avait dit au départ qu’il voulait gagner cette étape, c’était sa seule possibilité, et il a réussi", commente son coéquipier Thomas De Gendt, qui a conservé son maillot de meilleur grimpeur. "Il avait un peu levé le pied ces derniers jours en vue de cette étape et il a su résister au retour du peloton pour s’imposer. Ce n’est pas une surprise : on sait qu’il est costaud !"
Les Belges confirment qu’ils aiment la Vuelta : depuis 2015, ils y gagnent chaque année une étape.