Les cinq moments qui ont marqué 2018 en NBA
Une année très riche en événements forts.
- Publié le 28-12-2018 à 22h51
- Mis à jour le 29-12-2018 à 08h04
Une année très riche en événements forts.
LeBron James qui débarque aux Lakers, Golden State qui s’offre un nouveau titre, James Harden enfin couronné MVP ou encore la fin de la dynastie des Spurs et l’arrivée de nouveaux coaches, cette année 2018 a été particulièrement fournie en moments inoubliables. Retour sur les cinq faits marquants qu’il ne fallait pas louper en 2018.
Le transfert: LeBron James rejoint la cité des Anges !
Le 2 juillet 2017 restera à jamais une date gravée dans l’histoire de la NBA. Alors qu’il vient de perdre les Finals face aux Warriors, LeBron James décide de quitter Cleveland en direction de la mythique franchise des Los Angeles Lakers. Et soudainement, c’est toute une ville qui se remet à vivre. Il faut dire qu’avant l’arrivée du King dans la cité des Anges, les Lakers n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes et il fallait regarder dans le bas des classements pour trouver la trace des "Poupre et Or". Et cette fois-ci, contrairement à son transfert vers Miami où il avait même été jusqu’à convoquer la presse, LeBron James l’a fait en toute sobriété… sur les réseaux sociaux. Un beau contrat de 154 millions de dollars sur quatre ans pour ramener les Lakers en haut de l’affiche comme c’était le cas à l’époque du Showtime ou plus récemment avec le duo Kobe Bryant et Shaquille O’Neal. Pour LeBron James, venir dans la cité des Anges, c’est un vrai défi, peut-être le dernier de sa carrière, mais certainement pas le plus facile.
Le prix: James Harden enfin élu MVP de la saison régulière
Après avoir terminé deuxième derrière Steph Curry en 2016 et deuxième derrière Russell Westbrook en 2017, le barbu le plus célèbre de la NBA a enfin été couronné du titre de MVP (meilleur joueur de la saison). Il faut dire que cette fois-ci, il était difficile de faire autrement. Dans le sillage d’un James Harden exceptionnel, les Rockets ont tout simplement enregistré le meilleur bilan de leur histoire (65 victoires pour 17 défaites). Et si le bilan collectif était bien là, que dire des performances de Harden ? Il termine la saison avec 30,4 points de moyenne en plus de 5,4 rebonds et 8,8 passes avec une performance hors norme lors de son triple-double qu’il termine avec 60 points au compteur !
La première: l’Europe sur le banc
Enfin ! Pour la première fois de l’histoire de la NBA, un coach européen a pris les commandes d’une franchise. En effet, cet été, le Slovène Igor Kokoskov était officiellement intronisé coach principal des Suns de Phœnix. Une première qui pourrait peut-être en appeler d’autres si jamais l’expérience s’avérait positive. Pour le moment, on ne peut pas dire que c’est le cas mais les Suns sont tellement à la rue depuis plusieurs saisons qu’il leur en faudra encore l’une ou l’autre en plus pour redresser la barre. Et si Igor Kokoskov était le premier Européen, une autre première pourrait voir le jour dans un avenir plus ou moins proche : la première femme coach principale. Aux côtés de Gregg Popovich depuis de nombreuses années, Becky Hammonds semble être toute désignée pour lui succéder une fois qu’il aura décidé de raccrocher son costard.
La retraite: La fin de la dynastie Spurs
Pendant de nombreuses années, le trio Duncan-Parker-Ginobili a fait rêver les amoureux de basket. Mais l’âge avançant, cette dynastie touchait à sa fin et elle s’est officiellement terminée en 2018. Si Tim Duncan avait déjà quitté le navire en 2016, raccrochant ses baskets, cet été, c’est Manu Ginobili qui décidait lui aussi d’enfin couler de vieux jours au calme au bord de la piscine. Une retraite méritée pour un génie du basket qui en a inspiré (influencé) plus d’un tout au long de sa carrière exceptionnelle. Dernier larron de ce trio, Tony Parker a lui aussi décidé de mettre fin à son aventure avec les Spurs de San Antonio. Mais pas (encore) question de ranger ses baskets pour le meneur français. Il continue sa carrière NBA du côté de Charlotte. Avec le départ de son trio magique, San Antonio a refermé l’une des plus belles pages de son histoire... et de la NBA en général.
Le titre pour les Warriors
Le 9 juin dernier, les Warriors devenaient officiellement champions NBA pour la deuxième fois de suite et la troisième fois en quatre ans, après le petit couac face aux Cavs où Steph Curry et sa bande menaient pourtant 3-1. Mais cette fois-ci, Golden State n’a pas laissé place au doute. Résultat : un sweep pour les Cavs de LeBron James qui ont été balayés 4-0 par des Warriors tout simplement injouables en playoffs. Sans réponse face à la force de frappe offensive des Californiens, Cleveland n’avait d’autre choix que de s’incliner devant la bande à Curry. Après une saison longue plutôt compliquée (les Warriors étaient d’ailleurs devancés par les Rockets à l’issue de la saison régulière), les protégés de Steve Kerr ont su répondre présent quand ça compte, c’est-à-dire en playoffs. On ajoutera que pour la deuxième fois de suite, c’est Kevin Durant qui a été élu MVP des Finals.