Tournai est prêt pour la guerre !

Les Tournaisiens pourraient se contenter d’un point pour s’adjuger le tour final.

Interview > Mickaël Delfosse
RFC Tournai PIO Axel (6) *** Local Caption *** Stade Luc Varenne à Tournai
RFC Tournai PIO Axel (6) *** Local Caption *** Stade Luc Varenne à Tournai ©tam.be

Les Tournaisiens pourraient se contenter d’un point pour s’adjuger le tour final. Le RFC Tournai a son sort entre les mains. Ce dimanche, le stade Luc Varenne pourrait en effet être en fête. Un point pourrait suffire aux hommes de Carl Deviaene pour accéder au tour final et pour vivre un derby plus serein lors de l’ultime journée face au Pays Vert. À l’instar de ses coéquipiers, Axel Pio aimerait plutôt offrir la qualification au tour final via une victoire attendue à domicile depuis quelque mois.

Axel, Tournai ne s’est plus imposé à domicile depuis le 26 janvier face au Symphorinois. Comment l’expliquer ?

"C’est assez bizarre. Notre force, c’était notre terrain où l’on gagnait tout. Contre Mons, nous étions peut-être stressés avec des changements de dernière minute. Contre Braine, nous avons obtenu un bon match nul même si nous avions quelques regrets à la fin. Contre Aische enfin, nous avions clairement mal joué et mérité cette défaite. Ce dimanche, face au Léo, il faudra en tout cas une bonne prestation pour décrocher le tour final."

Justement, après ce bon résultat acquis à Manage, le groupe a à cœur de terminer le travail à domicile ?

"Oui, très clairement. On est sur une bonne lancée, la locomotive est relancée depuis notre fameux creux. On sait que nous allons affronter une équipe joueuse. Si on sait prendre les trois points, on les prendra. Cela nous permettrait d’ailleurs de faire tourner lors de la dernière rencontre pour permettre à certains de bien récupérer."

Lors du premier tour, le Léo ne vous aura pas laissé un bon souvenir avec cette défaite 3-1.

"On sait que cette équipe a un peu les mêmes capacités de groupe que Manage. Ils ont deux éléments très techniques avec Angeli et leur attaquant. Il faudra cette fois être concentré du début à la fin, on est prêt pour la guerre !"

Vous avez déjà connu le tour final avec Tournai lors des deux dernières saisons sans véritable succès. Pourquoi cela serait différent cette année ?

"La première année, avec Thierry Pister, nous avions eu un long déplacement à Richelle où nous avions été battus dans les dernières secondes sur un contre. L’an dernier, nous étions un peu relâchés puisque qualifiés trois semaines avant la fin du championnat. Nous avions hérité des Francs Borains contre qui nous avions déjà fait de bons résultats. Finalement, tout le monde n’était pas à 100 % et nous nous étions lourdement inclinés. Cette saison, nous devons travailler jusqu’au bout. On a connu quelques difficultés qui ont soudé le groupe. Nous ne ferons pas de cadeau !"

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