"Nous avons tiré le gros lot !"

Futur coach d’Ere, Laurent Debruxelles débarque avec Meslin.

Geoffrey Devaux
"Nous avons tiré le gros lot !"

Futur coach d’Ere, Laurent Debruxelles débarque avec Meslin. Le tirage au sort du tour final de P2 propose un certain Ere - Meslin ce dimanche. Un match forcément spécial pour le coach meslinois, Laurent Debruxelles, qui sera bientôt à la tête d’Ere.

"Je suis plus que mitigé par rapport à ce formidable tirage", dit-il non sans ironie. "Le tour final constitue une récompense pour la belle saison accomplie mais ici, nous avons tiré le gros lot. C’est un peu dommage. À la base, je pensais que nous avions quand même une chance sur trois de tirer Ere comme je croyais que le tirage se limitait à la 2A mais en plus, tout était mélangé et nous avions une chance sur onze. Et c’est arrivé ! J’aurais préféré aller à la rencontre d’une équipe que nous ne connaissons pas."

Laurent Debruxelles l’assure : Meslin va jouer le coup à fond. "Oui, j’espère que Meslin va gagner", poursuit-il. "D’autant plus que quand je me suis mis d’accord avec Ere, ce n’était pas pour jouer en P1 mais pour viser la colonne de gauche en P2. Maintenant, ce sont les joueurs qui font le match. Parfois, il arrive aussi que des équipes ayant perdu durant les premiers tours du tour final soient repêchées pour la montée, mais ce ne devrait pas être le cas cette saison."

Ere et Meslin se retrouvent dans une drôle de situation, à savoir jouer pour l’accession en P1 tout en sachant qu’une montée serait quand même délicate à digérer. "Prenez l’exemple d’Anderlues, Estaimbourg et Neufvilles. Ces équipes jouaient en P2 il y a douze mois, sont montées en P1 et vont redescendre. Le fossé avec la P1 est important. Maintenant, un club comme Estaimbourg ne va pas mourir parce qu’il redescend."

Laurent déplore la perte de la deuxième place finale lors de la dernière journée à Anvaing, conséquence d’un noyau devenu trop restreint. Un match lors duquel il figurait sur la feuille comme joueur. "À 54 ans ! Et c’était la deuxième fois cette saison. Ce n’est pas normal. Mais je ne veux pas polémiquer après six belles années passées dans ce club."

Et si l’arme fatale de Meslin se nommait justement Laurent Debruxelles ? "Non, je dois composer avec des blessés mais j’aurai assez de joueurs dimanche."

Bref, pas de but de Laurent à la dernière seconde. Dommage…

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...