Kaj Knipping est le seul Flamand à la Real: "On m’appelle Papy dans le vestiaire"
Kaj Knipping est le seul Flamand du vestiaire de la Real mais le vit très bien
- Publié le 02-10-2018 à 10h06
- Mis à jour le 02-10-2018 à 09h09
Kaj Knipping est le seul Flamand du vestiaire de la Real mais le vit très bien Vu la proximité de la frontière linguistique, il n’est pas rare que la Real, ou auparavant Acren, accueille des néerlandophones dans son noyau. Cette année, il n’y en a qu’un seul dans le groupe de Grégory Vandenbulcke : Kaj Knipping.
"Je ne le ressens pas du tout dans le vestiaire", sourit Kaj Knipping. "Il y a quelques joueurs qui parlent le néerlandais dans le groupe comme Nathan Leyder ou encore Clinsor. Et puis, je me débrouille assez bien en français donc il n’y a vraiment pas de soucis."
Si Kaj Knipping est charrié dans le vestiaire, ce n’est pas à cause de sa langue maternelle mais bien à cause de son âge. "Je suis le plus âgé du groupe. J’ai 31 ans. Tout le monde m’appelle Papy. Cela ne me dérange pas, cela me fait bien rire."
Cette particularité a d’ailleurs rapidement plu à Grégory Vandenbulcke. "Le coach m’a demandé de beaucoup parler avec les jeunes du noyau. Je dois aussi être un de ses relais sur la pelouse. Cela m’apporte de la confiance et puis j’aime assez bien ce rôle auprès des autres dans le groupe."
Si Kaj Knipping a débarqué à la Real, c’est parce qu’il avait encore des ambitions. "Je voulais jouer le plus haut possible. La Real s’est présentée avec ce projet de la D2 amateurs. Cela m’a convaincu. En plus, ce n’est qu’à une quinzaine de minutes de mon domicile. Si j’avais choisi l’argent pour la suite et la fin de ma carrière, je ne serais certainement pas venu ici."
Kaj Knipping vit sa première expérience de ce côté de la frontière linguistique. "J’avais déjà joué quatre saisons à Diegem mais ce n’est pas vraiment la même chose puisque c’était dans la périphérie bruxelloise. Ensuite, je suis parti à Brakel et à Ninove. Lors de toutes ces saisons, j’ai souvent rencontré des équipes wallonnes donc je pouvais déjà me faire une idée de ce qui m’attendait."
Et là, il surprend. "Tout le monde dit que le football flamand est plus rugueux. Je peux vous dire que c’est le contraire. Il y a nettement plus de duels chez vous. Mais cela ne me dérange pas spécialement. C’est quelque chose que j’aime bien."
"J'ai toujours tiré les pénalties"
Ce dimanche, lorsque l’arbitre Santonini a désigné le point de penalty suite à une faute sur Dubois, ils étaient plusieurs Acrenois à revendiquer le droit de botter le coup de pied de réparation : Houzé, Coulibaly et Knipping. Une donnée très positive pour Grégory Vandenbulcke qui compte dans son noyau plusieurs joueurs qui n’hésitent pas à prendre leurs responsabilités. Mais c’est Kaj Knipping qui a tiré le penalty. "Partout où je suis passé, j’ai toujours tiré les penalties", explique le Flandrien. "J’étais sûr de moi. Le gardien a tout de même failli le dévier en dehors de sa cage car il avait opté pour le bon côté mais il n’a pu faire que l’effleurer. C’est qu’il était tout de même bien tiré, non ?"
La sérénité de Kaj Knipping fait du bien à une défense acrenoise qui ne garde que rarement le zéro derrière.