Ces joueurs amateurs qui soignent leur image en passant par une agence

Certains joueurs soignent leur visibilité sur les réseaux sociaux.

Thomas Van den Bril
Ces joueurs amateurs qui soignent leur image en passant par une agence

Certains joueurs soignent leur visibilité sur les réseaux sociaux.

Depuis quelques semaines maintenant, deux joueurs du RFC Tournai Joris N’Diaye et le capitaine Maxence Dannel ont changé leur approche sur les réseaux sociaux. Désormais, ils ont confié leur image à une agence de sport designer, Shining Sport.

On peut y voir de belles images des deux garçons en annonce de matchs ou pour divulguer les résultats du club. Et surtout, évidemment, mettre en évidence sur les résultats et performances des deux joueurs comme un but, une clean sheet…

Le gardien de but du RFC Tournai s’explique. "Cette agence a été montée par un de mes amis d’enfance, Elie Delobeau", raconte Maxence Dannel. "Nous étions ensemble chez les jeunes, on a même partagé la même chambre au centre de formation du Losc. C’est un gars ambitieux, bien entouré par ses proches et qui veut bien faire les choses. Le but, c’est de nous mettre en valeur."

L’image est importante pour un joueur de football. "Malheureusement, je n’ai pas spécialement une bonne réputation en Belgique à cause de mon passage en Flandre. Ce n’était pas toujours de ma faute mais malheureusement les gens parlent. J’ai eu quelques soucis mais j’en paye encore aujourd’hui les pots cassés."

Alors, Maxence Dannel a accepté que cette agence soigne son image. "Si des clubs ou des agents tombent sur mes pages sur les réseaux sociaux, ils vont voir le professionnalisme qu’il y a derrière avec de belles images, infographies. C’est mieux que des photos de moi lors de sorties en boîte."

Maxence Dannel estime que c’est une réelle plus-value pour lui de bénéficier d’un tel appui. "Et puis, ils ne publient pas tout ce qu’ils désirent. À chaque fois qu’ils veulent mettre quelque chose, ils me demandent mon accord. Le rendu est top, donc je suis très content."

Le capitaine du RFC Tournai ne s’en cache pas. S’il fait cela, c’est pour tenter d’avoir des contacts avec des clubs plus huppés, lui qui avait déjà failli quitter le stade Luc Varenne cet été puisqu’il avait effectué des tests, notamment du côté de Boulogne. "J’ai besoin d’être exposé sur différents réseaux pour toucher autre chose que le cercle de la Wallonie picarde."

Les clubs pas encore à la page

Si certains joueurs se donnent les moyens de mettre leur image en évidence via les réseaux sociaux, au niveau des clubs, c’est assez marginal.

Évidemment, en Wallonie picarde, le Royal Excel est présent sur les différents sociaux et est actif. Mais en ce qui concerne les autres clubs de la région, c’est plus délicat. La raison est évidemment simple à trouver : le manque de moyens. Que ce soit en D2 amateurs ou en D3 amateurs, les moyens financiers ne se trouvent pas en se baissant et donc l’investissement dans les réseaux sociaux est limité.

Il faut compter sur le bon vouloir de certaines personnes motivées pour animer les différentes pages. Et à ce niveau-là, c’est le Pays vert qui est probablement le plus actif avec de nombreuses photos, interactions. Mais la Real tente d’accrocher le wagon tandis que le RFCT peine un peu…

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