Cédric Merchez: "Je me suis déjà inscrit pour les championnats du monde…"
Le pongiste tournaisien Cédric Merchez (Century 21 Virton) est devenu champion d’Europe chez les messieurs 40.
- Publié le 10-07-2019 à 10h04
- Mis à jour le 10-07-2019 à 10h05
Le pongiste tournaisien Cédric Merchez (Century 21 Virton) est devenu champion d’Europe chez les messieurs 40.
C’était sa première participation au championnat d’Europe. Et Cédric Merchez, joueur du Century 21 Virton, en est revenu avec l’or autour du cou en simple et l’argent en double. Une énorme performance pour le joueur tournaisien.
Cédric Merchez, votre compétition avait commencé par un beau parcours en double…
"On a atteint la finale avec l’Allemand Sven Hielscher. On avait l’ambition d’aller jusqu’au bout. Mais durant les différents tours, nous avons joué de façon très agressive et avec une belle réussite. En finale, on est tombés sur des joueurs hongrois qui avaient un excellent toucher de balle et on n’a pas su adapter notre jeu."
Pas le temps de tergiverser qu’il a déjà fallu vous relancer dans la compétition individuelle…
"Le moral n’était pas au top. Mais j’ai eu la chance d’avoir une poule assez facile pour me retrouver dans le tableau final. Au fil des tours, c’est devenu de plus en plus compliqué pour atteindre la demi-finale."
Là, vous êtes tombé sur un gros morceau avec Michal Bardon, un Slovaque qui a été longtemps dans le top 150 mondial et qui joue encore à un haut niveau…
"Oui, on m’a dit juste avant le match que c’était le grand favori. J’ai entamé le match en me disant que je n’avais rien à perdre. Et tout passait. Je gagne 3 à 0. Du coup, j’avais une belle confiance pour cette finale. Je me suis pourtant retrouvé mené 2 à 1 et 6-3."
Et là, votre coach, Serge Mertens, a pris un temps mort qui a changé la suite du match…
"Oui. Il m’a fait jouer différemment afin d’éviter le revers du Grec Ioannis Vlotinos, qui passait tout de ce côté-là. Ça a fonctionné et j’ai remporté les deux sets pour m’imposer."
Que représente ce titre pour vous ?
"Dans ma longue carrière, j’ai juste eu l’occasion de jouer au niveau européen chez les jeunes. Par la suite, j’ai été barré par la génération que l’on connaît avec les frères Saive, Cabrera et Podpinka. Du coup, ce championnat d’Europe, c’était pour moi l’occasion de retrouver ce niveau. Alors, imaginez mon état d’esprit de pouvoir être sacré en simple."
Vous voilà motivé pour d’autres compétitions de ce genre ?
"Dès que je suis rentré à la maison, je me suis inscrit pour les championnats du monde qui se dérouleront à Bordeaux en 2020. Ensuite, il y aura les Mondiaux à Cardiff au pays de Galles. On verra pour la suite."