Acren perd 0-6 face à Rebecq: "Nous avons été scandaleux !"
Lors de la présentation de la rencontre, Arthur De Coninck nous avait confié qu’il était confiant pour l’avenir car la Real n’avait pas encore pris de casquette. 48 heures plus tard, les Acrenois prenaient un 0-6, sans appel, sans contestation.
- Publié le 03-12-2018 à 08h24
- Mis à jour le 04-12-2018 à 16h27
Lors de la présentation de la rencontre, Arthur De Coninck nous avait confié qu’il était confiant pour l’avenir car la Real n’avait pas encore pris de casquette. 48 heures plus tard, les Acrenois prenaient un 0-6, sans appel, sans contestation.
"L’ego prend un sacré coup", soufflait le défenseur tournaisien. "On s’est mis seuls en difficulté. Tous les buts, nous les offrons. Le score en dit long sur le déroulement de la rencontre."
Les joueurs d’Anthony Petaccia ont pris un sacré savon en rentrant dans les vestiaires. Une engueulade comme rarement nous avons pu en entendre au stade des Camomilles. "Je n’ai pas à parler de l’adversaire, je n’ai pas à parler de cette rencontre. Je ne parlerai que de mon équipe : Nous avons été scandaleux ! Tout simplement."
L’engueulade a permis au coach de la Real d’extérioriser son état d’âme. "J’ai plusieurs facettes. Je peux être quelqu’un de calme quand tout va bien. Mais quand cela n’a pas été, comme ce dimanche, je peux me fâcher."
Plusieurs facteurs peuvent expliquer une telle défaite. Il y a les absences tout d’abord. "On le savait avant le match que nous allions rencontrer des difficultés car nous avions quatre suspendus et un blessé. Mais cela ne peut pas tout expliquer. Des garçons ont reçu leur chance et devaient prouver qu’ils devaient être titulaires. Mais ce n’a pas été le cas."
Alors, le coach préfère envisager l’option du off day. "Oui, peut-être. Mais nous avions sorti quelques bonnes rencontres face à l’URLC, l’Olympic ou même les Francs Borains. Donc, je ne comprends pas trop le comportement de mes troupes. Nous aurions pu revenir à un point de Meux et passer les fêtes au chaud."
Maintenant, il va falloir réagir. "Comment ?", s’interrogeait Arthur De Coninck.