Volley-ball: les Namuroises ont cinq rencontres pour accrocher leur maintien

La fin du calendrier en Ligue B s'annonce corsé

Grégory Piérard
(copyright: Vincent LORENT) namur volley dames DOMINIQUE COLLIN
(copyright: Vincent LORENT) namur volley dames DOMINIQUE COLLIN ©vincent lorent

La fin du calendrier en Ligue B s'annonce corsé Les Namuroises ont limité la casse ce samedi soir face à Lessines-Flobecq (3-2), lanterne rouge et quasiment condamné à la relégation. Elles étaient menées 1-2 avant que le coach Dominique Colin ne remplace sa fille Morgane et Rousselin par Evrard et Strizzolo. " Deux changements payants mais si j’avais autant de possibilités en profondeur que la saison dernière, on l’aurait emporté avant le tie-break" , explique-t-il. "Nous avons galvaudé une unité."

Ce n’est pas la première fois que le groupe ne répond pas à l’attente face aux concurrents directs. À peine deux sur six face au dernier et aucun point glané lors des deux duels face à Torhout, avant-dernier. Le quatrième classé ne compte finalement que six unités de plus que Namur qui est… antépénultième. "La série est très homogène et le niveau est surtout plus relevé. Cela dit, mes joueuses se mettent une énorme pression dans les rencontres primordiales. Elles cherchent surtout à ne pas commettre d’erreurs. Conséquence, elles ne s’engagent pas franchement et ne terminent pas le point."

Il reste cinq rencontres à disputer, dont quatre à domicile. Souci, Namur devra recevoir le Tchalou, Aubel et Haasrode, soit les trois premiers. "Les prochains rendez-vous contre Blaasveld et à Kalmthout seront cruciaux mais les autres équipes concernées par le maintien n’ont pas nécessairement un calendrier plus évident à gérer. Qui plus est, face aux grosses cylindrées, mes joueuses ne se posent pas mille questions."

Sauf fusion ou disparition d’une équipe à l’étage supérieur, trois équipes seront reléguées, ce qui semble disproportionné dans une division comprenant douze équipes. "C’est beaucoup, d’autant que la réforme vise à tirer le volley francophone vers le haut."

Il y aura effectivement un 3e échelon national en 2020-2021. Il n’existait pas côté féminin et surtout, ce n’est qu’à partir du 5e niveau que les séries seront régionalisées. "On a tout à gagner à affronter plus rapidement des équipes du nord du pays. C’est une refonte en profondeur, avec des saisons de transition. Cela a le mérite d’exister et il faut laisser vivre la nouvelle formule avant d’en tirer des conclusions." En espérant que Namur soit toujours au deuxième niveau belge.

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