UR Namur: La méthode Zoran Bojovic

Derrière ce résultat positif se cache la patte du nouveau T1. La méthode Zoran Bojovic repose en fait sur quelques préceptes évidents en apparence mais qui ont toute leur importance.

Tout d’abord, le respect (des horaires, notamment) et la discipline sont des éléments fondamentaux. "Si tu as une discipline, tu réussis, sinon tu es nulle part", résume Zoran Bojovic. "C’est comme un service militaire, c’est la même chose. Je ne suis pas la Gestapo, c’est seulement de la discipline."

Cette rigueur est d’application sur comme en dehors du terrain. On a vu contre Habay un bloc namurois se déplacer sur le terrain de manière assez unie. "Habay était plus fort que nous. Le seul moyen de les contrer, c’était d’être discipliné, d’être en bloc." Cela a fonctionné, même si les Luxembourgeois ont eu leurs occasions.

Ce qui a bien marché aussi, c’est le dispositif en 4-3-3. Il fait suite au 4-4-2 et au 4-1-4-1 employés par l’ex-coach, Steve Pischedda. Attaquant de pointe, Ndongala a apprécié d’être soutenu dans le jeu. "Cela a fonctionné aussi défensivement : c’est la première fois que l’équipe n’a pas encaissé un goal cette saison."

Le coach a modifié le positionnement de certains joueurs. À la base défenseur, Seck s’est ainsi retrouvé dans le milieu. "Seck est un joueur polyvalent et avec trois joueurs suspendus, je n’avais pas beaucoup de solutions." Quant à Bajraktari, il est passé de back à flanc gauche. "Il a joué pendant des années comme ailier. Il a amené le but et plusieurs occasions." Musch a aussi grimpé d’un cran, de back droit à ailier droit.

Reste à voir si les Merles pourront montrer une rigueur certaine chaque semaine, jusqu’à la fin du championnat. Ce dimanche, un déplacement à Verlaine est au menu. Mais comme l’indique Zoran, "l’adversaire ne m’intéresse pas. Je suis concentré sur mon équipe".

L’entraîneur namurois pourra compter sur le défenseur Loic Thomas, qui a réglé la question de sa convention avec les repreneurs du club.