"Un réel engouement pour l’Ironlakes"

Les Lacs de l’Eau d’Heure accueilleront l’unique triathlon longue distance de Belgique le 22 septembre prochain.

Maxime Denison
"Un réel engouement pour l’Ironlakes"

Les Lacs de l’Eau d’Heure accueilleront l’unique triathlon longue distance de Belgique le 22 septembre prochain. 950 participants sont pour l’instant inscrits à l’Ironlakes des Lacs de l’Eau d’Heure, dont la première édition aura lieu le 22 septembre prochain.

Sur le full (3,8 km de nage, 180 km de vélo et 42 km de course à pied), il y a 198 inscrits pour 716 sur le half distance. Sans oublier également 29 équipes relais composées de trois membres.

"Il y a dix mois, on a dévoilé cet événement. En prévenant aussi tard, on ne pouvait pas espérer plus de 500 inscriptions. Finalement, il y a eu un réel engouement. Cette discipline suscite de plus en plus d’intérêt. L’atout charme est de ne pas devoir être professionnel pour participer", avoue, heureux, l’organisateur de l’événement Florian Badoux.

Au total, il n’y aura pas moins de 690 triathlètes belges et 255 étrangers qui découvriront la première édition de ce triathlon. 17 nationalités seront représentées, dont 207 Français, mais aussi des Américains, Canadiens ou encore Espagnols. "On constate qu’il y a quand même 158 personnes du Hainaut, 116 de Namur et 80 du Brabant Wallon. L’événement attire les régionaux et c’est eux qui sont à la base du succès. Si ça fonctionne auprès d’eux, ça va se répercuter plus loin", ajoute le responsable de l’ASBL Sport&Tourism Promotion.

Le choix du lieu n’a pas été fait au hasard. "Les Lacs de l’Eau d’Heure se prêtent au mieux à l’organisation d’un tel événement. Il y a une grande capacité d’accueil et d’hébergement et le parcours est magnifique pour les triathlètes."

Il a fallu deux ans pour mettre en place cet unique triathlon longue distance en Belgique. L’élément le plus important est la sécurité des participants. "La mobilité autour des Lacs sera perturbée. Pour la natation, la zone sera réduite et les nageurs effectueront plusieurs boucles. Ils devront d’ailleurs sortir de l’eau entre les boucles, comme les triathlons à l’Australienne, pour favoriser le spectacle. Pour le parcours vélo, un sens giratoire sera mis en place. Les voitures pourront circuler dans le sens inverse de la course. Pour la course à pied, tout se déroulera sur les pistes cyclables."

L’objectif des organisateurs est d’obtenir le label Ironman le plus rapidement possible. "Cette année, le contrat était fait, mais n’a pas été signé. Pour 2020, il y a 20 % de chance que ce soit un Ironman et je donne 80 % de chance pour qu’on porte ce label en 2021."

Les organisateurs espèrent peut-être atteindre les 1 000 participants puisque les inscriptions restent ouvertes jusqu’au 15 septembre.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...