Thomas Macalli peine à marquer pour Aische
L’attaquant aischois Thomas Macalli peine à marquer cette saison. Il n’a inscrit qu’un but.
- Publié le 22-11-2019 à 12h40
- Mis à jour le 22-11-2019 à 13h03
L’attaquant aischois Thomas Macalli peine à marquer cette saison. Il n’a inscrit qu’un but.
Avec un but en treize rencontres, les statistiques de Thomas Macalli ne sont pas du tout à la hauteur des espérances depuis le début de saison. À l’image de toute son équipe finalement, puisque les Hesbignons alternent le chaud et le froid. Entretien avec l’attaquant qui a enfin débloqué son compteur, la semaine dernière.
Thomas, y a-t-il une crise de confiance chez vous?
"Je ne suis pas en manque de confiance, non. Je sais reconnaître mes torts et je sais qu’un but en treize matchs, ce n’est pas assez. Mais je sais aussi que j’ai fait quelques assists et que j’ai par ailleurs été titulaire à douze reprises, ce n’est pas pour rien non plus. On va bientôt m’appeler Giroud… Il a mis zéro but en Coupe du monde mais la France a quand même été championne."
Comment expliquez-vous ces chiffres ?
"Offensivement, j’avais beaucoup d’automatismes avec Marrazza et Detienne la saison dernière. Cette saison, j’ai déjà joué en 9 ou sur les flancs. Je peux comprendre que le coach essaye des choses, mais alors il ne faut pas s’attendre à ce qu’il y ait des automatismes tout de suite."
La blessure de Dethier et surtout celle de Detienne sont préjudiciables ?
"Celle de Kim, c’est une tuile pour l’équipe mais aussi pour moi car je m’entends super bien avec lui sur le terrain. Chacun connaît les points faibles et les points forts de l’autre. J’aime la profondeur mais lui, je sais par exemple qu’il faut jouer dans ses pieds. Et puis c’est quelqu’un qui sait éliminer facilement un homme et faire des passes tranchantes. C’est un peu ce qu’il manque pour l’instant à l’équipe."
La saison dernière, au même stade, vous aviez déjà inscrit huit buts. Pourquoi une telle différence ?
"C’est difficile à expliquer. C’est la vie d’un attaquant. Je sais qu’il y a beaucoup d’attente autour de moi et je donne le maximum pour y répondre. Je trouve cependant que c’est trop facile de toujours cibler les attaquants. On doit aussi être alimentés. Dans le cas de Aische, c’est un souci collectif. Et, par ailleurs, je trouve que d’une manière générale on ne ressent pas trop les encouragements pour l’instant, malgré le peu de réussite qu’on a."
Vous avez inscrit votre premier but le week-end dernier. Le déclic ?
"J’espère confirmer dans les matchs à venir, oui. Mais ce but, c’était un but vidéogag. J’ai reçu le ballon dans les parties intimes et il a échoué sur le poteau. Mais il m’est revenu dans les pieds, à un mètre du but. Si je ratais ça, j’arrêtais le foot. C’est à l’image de mon début de saison."
La rencontre de ce week-end est importante pour rester au contact de votre adversaire, Mormont.
"Cela fait cinq ans que je suis dans le Namurois, donc je ne connais pas bien cette équipe. Mais on m’a dit pas mal de bien sur Hébette. Je connais aussi Jordan Michel, qui est en super forme et score beaucoup. J’ai joué avec lui en jeunes en sélection. Cela sera un duel intéressant, mais on aura un problème de gardien. On n’ira donc pas la fleur au fusil."