Namur Capitale prépare les prohaines échéances: "Au Spirou, c’était pire que mauvais"

En playoffs, Namur pourrait affronter Braine dès les demi-finales, comme en Coupe de Belgique.

Grégory Piérard
Namur Capitale prépare les prohaines échéances: "Au Spirou, c’était pire que mauvais"

En playoffs, Namur pourrait affronter Braine dès les demi-finales, comme en Coupe de Belgique.

Namur va au-devant d’un calendrier compliqué, et surtout les matchs vont s’enchaîner à un rythme soutenu. Après la réception de Sint Katelijn ce samedi soir (20 h 30), les Rouges vont affronter les Castors de Braine à trois reprises. En championnat et lors de la demi-finale aller-retour en Coupe de Belgique. Tout cela en onze jours. Dans ce contexte, la défaite concédée au Spirou Ladies dimanche dernier (71-66) ne pouvait pas plus mal tomber.

"J’ai fait une vidéo très détaillée pour que les joueuses prennent pleinement conscience de leur rencontre", confie le coach, Philip Mestdagh. "Ce n’était pas mauvais, c’était pire que cela (sic) . Je pourrais accepter ce genre de prestation après une semaine de préparation mais cela fait près de six mois que nous travaillons ensemble."

L’équipe a accumulé vingt-cinq pertes de balle face à un adversaire certes hargneux, mais qui ne fait pas partie du top en Belgique. La même problématique revient sans cesse. "On ne parvient pas à avoir le contrôle pendant quarante minutes. Cela amène de la frustration et encore plus de déchets. Ma meneuse, Jones, ne trouve pas le bon équilibre entre initiatives offensives et organisation. Elle a 31 ans, c’est difficile de changer son style de jeu. Plus grave encore, la mentalité défensive n’a pas été bonne. On n’a pas été capables de gérer les un contre un et on ne savait compenser ces lacunes individuelles par notre collectif."

Namur doit réagir face à Sint Katelijn, contre qui il avait été battu à l’aller (51-48). Ceci dit, si la logique est respectée d’ici la fin de la phase classique, cela ne suffira pas pour terminer deuxième, voire troisième. "Les conséquences de notre défaite chez les Hennuyères sont dramatiques, je ne sais pas si les joueuses en ont pris conscience. Être quatrième signifie affronter Braine dès les demi-finales des playoffs."

On l’a compris, pour atteindre une finale, en championnat ou en Coupe, les Namuroises sont condamnées à l’exploit. Au vu de leur manque de régularité et de leur dernière prestation, en sont-elles capables ? Premier élément de réponse face aux Malinoises

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