Malgré la victoire 5-0 face à Walhain, Tilleur ne s'attendait pas "à une telle opposition"

Et que les rois du terrain ont (uniquement) été les éléments à vocation offensive.

Mais non. Cette phrase-bateau, souvent émise par les coaches on gagne ensemble, on perd ensemble, reflète la victoire de Tilleur.

Car, avant le repos, outre une défense à trois qui a tenu la baraque face à une formation de Walhain joueuse mais inefficace devant, Juliann Fillieux a effectué les arrêts nécessaires.

Car, à 0-1, nul doute que les visiteurs auraient vu leur confiance croître. Tout en suscitant les pires difficultés, côté Tilleuriens, pour revenir au score !

"On était tous en deçà de nos possibilités lors de cette première mi-temps", reconnaît le dernier rempart des Métallos. "Par rapport aux qualités de jeu qu’ils ont démontrées, les Walhinois ne méritent vraiment pas d’occuper la place de lanterne rouge avec Ciney. Car il faut rester lucide : ils nous dominaient dans le jeu… et on les laissait venir ! Ils peuvent plier le match avant la pause ? Moi, j’ai juste fait mon job."

Le premier déclic , pour les troupes de Kinet, s’est produit à la pause. "On s’est parlé, on s’est motivé et, surtout, on est resté calme durant cette mi-temps. On était conscient que nous allions devoir mettre notre bleu de travail. Car, il faut le reconnaître, on ne s’attendait pas à une telle opposition et l’on a abordé ce duel de manière trop décontractée. On l’a pris à la légère."

Le second déclic a été la rapide ouverture du score, signée Kinif, au retour des vestiaires. "Inscrire ce premier but, on le savait, allait déclencher une autre physionomie de match."

Avec des boulevards mis à profit par les Tilleuriens. Sans oublier de défendre. "Je suis heureux d’avoir conservé le zéro. Cela n’était plus arrivé depuis la 3e journée contre Ciney."

Eh oui, une équipe peut donc gagner 5-0 et le devoir, en priorité, à son dernier rempart.