Enduroman, Julien Deneyer va retenter sa chance: "Je n’aime pas laisser les choses inachevées"

Aller de Londres à Paris à pied, à la nage et en vélo, Julien Deneyer est bien décidé à le faire. Il tentera à nouveau sa chance en août prochain.

Sébastien Warègne
Enduroman, Julien Deneyer va retenter sa chance: "Je n’aime pas laisser les choses inachevées"
©DR

Aller de Londres à Paris à pied, à la nage et en vélo, Julien Deneyer est bien décidé à le faire. Il tentera à nouveau sa chance en août prochain.

Rester sur un échec ce n’était pas envisageable pour le namurois Julien Deneyer. Pour lui, qui a déjà traversé la Manche à la nage et réaliser de nombreux Ironman, il fallait retenter l’aventure.

"Je n’aime pas laisser les choses inachevées. J’ai raté la première fois car j’ai fait des erreurs mais je me sens capable de le faire et donc je me donne les moyens d’y arriver", explique-t-il.

Il a pour cela eu la chance d’avoir un nouveau créneau en août prochain. Pour y arriver, Julien a dû changer certaines choses dans sa manière de travailler.

"Je reste sur la même base d’entrainement, c’est à dire de longues heures à faible ou moyenne intensité. Mais, j’ai énormément travaillé sur mon alimentation que cela soit dans la vie quotidienne ou dans l’effort". 

Une négligence qui lui avait coûté énormément de forces en 2018 et qui l’avait contraint à renoncer alors qu’il était en train de traverser la Manche à la nage.

"Je suis suivi par un diététicien. On a pu voir que je travaillais trop sur mes réserves. A présent, je prends plus de repas et plus souvent afin d’avoir un apport constant de calories. Le but est de ne pas perdre du poids et même plutôt d’en prendre. Il me faudrait 4 kilos en plus pour être bien sur cette aventure", poursuit-il.

Une course qui demande une énorme préparation et beaucoup de temps, ce qui demande une organisation hors-pair pour le chirurgien ophtalmologue. "Je voulais le refaire cette année pour profiter de mes acquis et je me rends bien compte que c’est extreme. Tenir à ce rythme sur le long court c’est presque impossible", explique-t-il.

Pour atteindre les 20 à 25 heures d’entrainement par semaine, il doit d’ailleurs faire de nombreux efforts. "Je me lève à 5 heures du matin afin de faire deux heures d’entrainement. Ensuite, je pars faire ma journée. Je rentre aux alentours de 16h30 pour profiter un peu de ma famille et en fin de soirée je repars m’entrainer deux heures. A ce rythme j’arrive à faire l’entrainement nécessaire d’autant que le week-end je suis plus disponible", conclut-il.

L’aventure sera à suivre entre le 13 et le 22 août sur sa page Facebook et sur le site de la DH.

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